• Je parlerai des heures

    En regardant la route
    Et pour vous rassurer
    Je parlerai du monde

     Et me ferai passer
    Pour l'ombre
    D'un sceptre brisé.
       Pouvoir abandonné
       De par ma volonté.
    Mes fébriles sueurs
    Ont embué la vitre
    Ne voyez-vous pas
    Quelle force m'habite
    La force d'inertie
    Passive et sans merci
    Du verre si fragile
    Qui peut blesser aussi.

     

    ©24-27.09.09 Collapsus, TS


    votre commentaire
  • Anne-Marie Lejeune, 1er avril 2009

    Lisez ce livre ! Il vous emènera très loin dans le temps et vous en ressortirez, le souffle encore coupé d'avoir retenu votre respiration tout au long de ce récit captivant et poignant...Vous le vivrez intensément, comme si vous étiez ce jeune esclave condamné à trimer au fond des mines du Laurion...
    Un grand bravo à l'auteur !

    Anne-Marie Lejeune / Mistic

     

    Marie-France Proutière, 31 mai 2009

    Un livre qui nous prend aux tripes , nous sommes nous aussi prisonniers de la mine et nous lisons, lisons encore, difficile de lâcher ce livre quand on l'a commencé... Lisez-le vous ne l'oublierez pas de sitôt... il vous laissera le sentiment que l'auteur ne devrait par rester un auteur parmi tant d'autres, mais qu'elle mérite une place parmi les "grands"...

    Marie-France Proutière / Bigornette

     

     

    Christophe, 21 décembre 2009

    Au delà de cette histoire au centre de la Grèce antique, entrez dans l'esprit d'un jeune esclave tout au long de sa vie, le principal attrait de ce livre, c'est la complexité de ses pensées et de ses faits et gestes parfois troublants et déroutants, c'est tout le côté psychologique de ce personnage qui est passionnant, comment réfléchit-on quand on est au fond d'une mine avec la douleur physique du travail et des coups... lisez ce roman et vous aurez une réponse à cette question....

     

    Iovan, 22 avril 2012

    Un livre de chevet, vous le prenez, vous en lisez quelques pages

    vous le rangez, pour le reprendre à nouveau...

    Vous pouvez faire ainsi..

    Mais ces "Fragments d'une vie brisée" de Thaddée Sylvant

    je les ai lus, mot à mot, lentement, phrase après phrase,

    pour m'en imprégner, durablement, 

    car on comprend tout de suite que ce livre là

    n'est pas comme les autres :

    c'est une nourriture qui n'a pas besoin que l'on en fasse mémoire,

    c'est une présence vivante.

    Nul besoin de relecture,

    - encore que le style soit, à lui tout seul, d'une rare invitante pureté,

    car les mots et les faits relatés persistent en toi,

    comme blessure et délivrance à la fois.

    Chef d'oeuvre.

     Iovan G. / Orfée

     

     

    Anne-Marie Lejeune, 23 janvier 2012

    Je réédite mes recommandations à ceux qui passeront par ici (thebookedition) ! L'auteur mérite votre attention ! Son écriture n'est pas celle de tout le monde ! Elle vous saisit aux tripes, vous remue, vous emmène très loin dans le passé . Un passé, des lieux, des situations que Thaddée Sylvant décrit comme si elle avait vécu dans la Grèce antique en ces temps lointains. Comme si le jeune esclave qui souffre le martyre dans les mines de plomb du Laurion, c'était elle. Par la grâce de son écriture, vous deviendrez vous-même cet esclave et en remontant des entrailles de la terre, vous garderez en vous pour toujours, le souvenir de "Sans nom".

     

     

    Laurent Fushs, 8 février 2012

    Si tu aimes la Grèce antique, tu vas découvrir dans ce livre témoin, le côté obscur de cette civilisation. C'est un livre qui se lit d'une traite. Il retrace la vie d'un esclave puni pour avoir résisté à son maître, et ce caractère va lui valoir bien des déboires. Certains passages sont plus durs que d'autres, mais dans l'ensemble je dirai que c'est un journal de bord fidèle à la vie et à la condition des esclaves de la Grèce antique. Cette histoire, lève le voile sur ce que j'appellerai "Le côté obscur" d'une Grèce antique, dont tu ne trouveras trace dans aucun manuel d'Histoire. Un journal de bord écrit à la première personne qui retrace la captivité de cet esclave sans nom.

    Laurent Fuchs

     

    Françoise Massin, 23 juin 2013

    Depuis que je surfe sur la toile, j'aime de temps en temps mettre à l'honneur un ouvrage d'aminaute qui m'a particulièrement intéressée et touchée.

    Là, il s'agit du livre de Thaddée Sylvant qui, à l'encontre de toutes les modes, a osé aborder un sujet tout à fait inattendu.

    Dans "Fragments d'une vie brisée" Thaddés évoque le sort d'"un jeune esclave vendu par son maître aux mines de plomb argentifère de Laurion" en 420 avant J.C.

    De façon surprenante à travers le cheminement de la pensée et des réflexions intérieures de ce jeune homme meurtri, nous suivons et ressentons ses souffrances et sa désespérance dans un monde hallucinant et cruel.

    Cette oeuvre qui a mûri de 1995 à 2007 nous emporte dans un univers inimaginable mais devenu réel grâce à la plume éloquente et fouillée de l'auteure qui nous livre un personnage attachant, brisé, mais déterminé à préserver le peu de dignité et de liberté qui lui restent dans ce monde impitoyable pour les sans-droits.

    C'est beau, c'est fort et cruel à la fois mais prenant.

    300 pages d'une réflexion intérieure qui secoue et bouleverse dans un monde qui nous est inconnu et étrange.

    Françoise Massin/fanfanchatblanc


    votre commentaire
  • Je ne sais pas ce qui m'arrive
    C'est comme un pont entre deux rives
    Un bras-de-fer avec le vide
    Je ne sais pas ce qui m'arrive
    Et ne veux pas savoir Cela
    M'enivre.

    © 03.09.09 Collapsus, TS


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires