•  

    Un ange diaphane est passé

    Je te sens pousser ton souffle

    A mon oreille

    Et caresser ma bouche

    Avec un poudroiement

    De tes cheveux

     

    Tes yeux bleus sont pure

    Merveille

    Et ton habit noir enchante

    Mes yeux

     

    Si mon cœur chante et si

    Fort bat mon cœur

    C’est qu’un ange a croisé

    Mon regard sous l’arc baroque

    Des cieux

     

    Mon crayon ne pourrait pas saisir

     Ta grâce

     C’est en moi qu’il faut en garder

     Trace

     Et c’est encore le mieux…

     

     Mon Dieu ce que c’est qu’un ange

     Comme né d’une fleur sauvage

     Un visage un sourire plus qu’étranges

     Une absence toute remplie d’espoir

     De vous revoir, miracle, un jour

     Que je n’attendrai pas.

     

     © 31.10.09 Collapsus, TS

     


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  •    Je ne saurais, je t’avoue

         Parler de moi plus avant

         De ma vie divulguer

         Les secrètes musiques

         Et l’ensorcellement

         

         Je nierai

         Trois fois coup sur coup

         T’avoir laissé toucher

         La chaleur fanatique

         De mon fol encensoir

         

         Que voudrais-tu savoir

          – Quelle route j’ai prise

         Et le nom de l’église

         Qui fait sourdre le feu

         De mes vieux tas de cendres

        

         – Ce qui me fait sortir

         Les membres encore tremblants

         Du trouble envoûtement

         De ma crypte de mon temple

        

         – Quelle flamme irréelle

         A ravivé ma lampe

         En jetant l’ombre et l’oubli

         Sur vingt ans d’épouvante

        

         Il est vrai que jadis

         Mais Judas se parjure

         Il nouera sur ses reins

         La corde pour se pendre

        

         … Et je ne dirai rien

         Plus rien qui me trahisse

         Est-il un seul aveu

         Qui soit la vérité.

                                                  ·

        © 2009 Collapsus, TS

     


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    Mon frère Jean-Baptiste au beau regard fiévreux

    Par le pouvoir des voiles qui t’ont donné la mort

    Si Notre Père existe il veut que tu sois fort

    Mais pas à seule fin d’être plus grand que Dieu

     

    Il n’attend rien de toi ces temps sont révolus

    Tes rudes sacrifices ne l’intéressent pas

    La fierté mal placée des incessants offices

    N’a pas l’âpre clarté du rituel trépas

     

    La trace de tes pas sur la voie du supplice

    Je ne l’ai pas trouvée dans mon errance à moi

    Je n’entends dans le noir que les pleurs de ton fils

    Que tu forces à survivre au pays loin de toi

     

    Jean-Baptiste mon frère il était une fois

    Des milliers de fidèles à pleurer l’homme en croix

     

    Et tu crois être seul à faire acte de foi ?

     

    ©16-28.10.09 Collapsus, TS

     


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