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    Fort Saint-Irénée dans le 5ème arrondissement de Lyon. Ce vieux Fort abrite Brume 90.7, radio associative étudiante, et l'ENSATT, École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre.


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  • DSCI0008-2

    Photo perso, janvier 2012 © TS

    Fort de Sainte Foy
    Rue Georges Clémenceau, 69110 Sainte-Foy-lès-Lyon

    Placé à 300 m d’altitude, le fort de Sainte-Foy est le mieux conservé des forts dits de la "petite ceinture lyonnaise" conçue à partir de 1830 par le Général Rohault de Fleury. Cet ensemble fortifié devait protéger Lyon considérée comme camp retranché après les occupations par les autrichiens en 1814/1815.

    La construction du fort de Sainte-Foy s’est échelonnée de 1843 à 1851, mais il a accueilli une garnison dès 1848. Le fort est protégé par une escarpe haute de 8 m, d’où 25 à 60 canons à âme lisse tiraient des boulets à moins de 2000 m. Le fort est doté d’une poudrière, pouvant abriter 44 tonnes de poudre, d’une caserne pour le logement de 400 hommes (600 en cas de siège).

    Pour organiser la vie à l'intérieur, le fort comportait une cuisine, une laverie, quelques magasins et une fosse d'aisance dans la cour. L'eau provenait de 2 puits et d'une citerne récoltant les eaux de pluie, d'une contenance de 500m³.

    Après 1870, le développement de l’artillerie avec canons à âme rayée, tirant des obus à 7000 m, rend ce type de fort obsolète. Une "Grande Ceinture" de 14 forts plus éloignés de Lyon est construite selon les conceptions du Général Séré de Rivières. Le fort de Sainte-Foy devient alors un fort de garnison jusqu’à 1920, puis il aura des affectations diverses dont celle de Kommandantur en 1944.

    Le fort loge depuis 1949 une Compagnie Républicaine de Sécurité ; il ne devient propriété du Ministère de l’Intérieur que 20 ans plus tard. Le fort a été modifié par des constructions, certaines parties sont à l’abandon, envahies par la végétation. Les glacis ont été vendus à la commune (parc Marius Bourrat), mais les façades Nord et Est sur la rue Clémenceau sont bien visibles. Aujourd’hui, le fort héberge la CRS n° 46.

    Sources : Musée d'histoire militaire & Wikipédia

    DSCI0010-2

    Photo perso, janvier 2012, © TS


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  • jardin rosa mir

    Image du Net

    Plateau de la Croix-Rousse, Lyon 4. Au 87 de la Grande Rue, une allée comme les autres en apparence. Mais c'est au fond d'une petite cour intérieure (pas plus de 400m²) que le miracle s'opère, quand se dévoile aux yeux le jardin Rosa Mir, végétal/minéral, dans sa magique osmose de plantes, de fleurs, de pierres, et de coquillages.

    jardin rosa mir 2

    Image du Net

    Le jardin Rosa Mir est l'oeuvre d'un maçon-carreleur réfugié de la guerre d’Espagne : Jules Senis Mir. Atteint d’un cancer de la gorge  dans les années 50,  il fait le vœu de construire un jardin s’il sort vivant de l’hôpital. Au terme de plusieurs mois de soins, Il consacre à la création de ce jardin extraordinaire les 20 dernières années de sa vie et le dédie à sa mère, Rosa Mir Mercader, et à la Vierge.

    Colonnes et traverses de ce jardin sont composées de pierres et de milliers de coquillages récupérés auprès des mareyeurs des Halles de Lyon, à cette époque situées aux Cordeliers.

    Cette "chapelle" à ciel ouvert, à l'architecture naturelle, n'est pas sans rappeler les oeuvres de Gaudi et du facteur Cheval.


    Le jardin extraordinaire de la Croix Rousse par fenotte2003

    A quelques années de sa mort, Jules Senis craint de voir disparaître son oeuvre. Mais ses amis fondent une association de soutien, et parviennent à convaincre la Ville d'acheter le jardin.

    Depuis le 24 décembre 1987, le jardin est classé au titre des monuments historiques... mais nombreux sont les Lyonnais qui ne connaissent pas l'existence de cette petite merveille dissimulée dans une cour intérieure !


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