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Par Thaddée S. le 11 Novembre 2011 à 09:04
Les oiseaux migrateurs sur la flèche des grues
Les feuilles rouge sang (qui) roulent à travers dans les rues
→ Leurs rondes autour à tire-d'aile autour des (grands) immeubles
(Font) Leur un bruit crépitant qui remplit nos oreilles
Les feux de feuilles sèches, la fumée des brouillards
Qui Ils Pompant toute la ville les murs les toits comme un papier buvard
C'est le mois de novembre où tout s'envole ou presque
Les piafs les feuilles le feu sauf les grands froids qui restent.
Griffonné sur un ticket de caisse entre 8 heures et 8:30 ce matin
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Les oiseaux migrateurs sur la flèche des grues
Leurs rondes à tire-d'aile autour des grands immeubles
Les feuilles rouge sang qui roulent dans les rues
Font un bruit crépitant qui remplit nos oreilles
Font un bruit crépitant dans le creux de l'oreille
Les feux de feuilles sèches, la fumée des brouillards
Pompant les murs les toits comme un papier buvard
C'est le mois de novembre où tout s'envole ou presque
Les piafs les feuilles le feu sauf les grands froids qui restent.
Copyright (c) 2011 TS
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Par Thaddée S. le 9 Novembre 2011 à 14:26
S'il était le plus laid
De tous les chiens du monde,
Je l'aimerais encore
A cause de ses yeux.Si j'étais le plus laid
De tous les vieux du monde,
L'amour luirait encore
Dans le fond de ses yeux.Et nous serions tous deux,
Lui si laid, moi si vieux,
Un peu moins seuls au monde
A cause de ses yeux.Le vieux et son chien [Pierre Menanteau]
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Des saisons insensées qu'ont domptées nos prières qui se rient des prières
Des Sésame ouvre-toi mais les portes se ferment quant sus Sus Gare aux portes qui ferment !
Une bête aux abois cède et meurt sur la plaine
Mort que j'aime lève-toi déraidis ton échine
Et si je préférais à la consolation
Le silence têtu de ma grande tristesse
Dans la glaire des plaies se figerait mon le sang
Mes Des amours inhumaines ! mes Mes Ô bestiaires innocents.
Copyright (c) 2011 TS
Comme entendu (voir l'article ci-dessous) je proposerai maintenant des poèmes que vous pourrez déchiffer à travers leurs corrections, leurs évolutions successives. Il s'agit ici de quelques lignes griffonnées il y a huit jours environ. Que j'ai laissé reposer, que j'ai reprises aujourd'hui. C'est un poème inspiré par mon chien qui est mort le 28 septembre dernier.
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Par Thaddée S. le 5 Novembre 2011 à 21:10
Si j'ai laissé mon nom sur les marches d'un temple
C'est parce que j'ai lu de vrais poètes. Honte à moi
Qui me prends pour ce que je n'ai jamais été
Peut-être.
Ces poètes gravissent les degrés du temple
Dispersant mon nom sous leurs semelles de vent !
J'ai très peur maintenant qu'il n'y ait que ma tombe
Où l'on puisse lire ces mots : Thaddée Sylvant.
Le temps ferme la trappe sur l'alchimie du verbe
A vivre dans le noir il sent fort le salpêtre
Vestiges de jeunesse et reliques profanes
Leurs cendres fossiles ont-elles trace de mon âme ?
Je suis comme un guerrier dont on brise le glaive
Que l'on force à passer sous les fourches caudines
Mais autant que je doive fléchir mon échine
Je m'acharne à signer mes écrits dans la terre.
J'arrache à poignées l'ortie blanche, le chardon
Le fer de lance bleu, la folle vigne vierge
Je noircirai mes traits aux boulets de charbon
Pour qu'on me reconnaisse à ma pupille verte
Et puis je partirai comme je fais toujours
Explorer les planètes que désertent les autres
J'y brûlerai sans doute mes dernières cartouches
Pour revenir un soir sans m'excuser de rien.
Rejoindre mon temple, au moins ce qu'il en reste
Un atlante amputé de ses mains, de sa tête
Et fièrement défile une armée de poètes
Qui me saluent de loin, qui me connaissent
... Peut-être.
Copyright (c) 2011, TS
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