• Les oiseaux migrateurs sur la flèche des grues

    Les feuilles rouge sang (qui) roulent à travers dans les rues

    → Leurs rondes autour à tire-d'aile autour des (grands) immeubles

    (Font) Leur un bruit crépitant qui remplit nos oreilles

    Les feux de feuilles sèches, la fumée des brouillards

    Qui Ils Pompant toute la ville les murs les toits comme un papier buvard

    C'est le mois de novembre où tout s'envole ou presque

    Les piafs les feuilles le feu sauf les grands froids qui restent.

     

    Griffonné sur un ticket de caisse entre 8 heures et 8:30 ce matin

     

    __________.__________

     

    Les oiseaux migrateurs sur la flèche des grues

    Leurs rondes à tire-d'aile autour des grands immeubles

    Les feuilles rouge sang qui roulent dans les rues

    Font un bruit crépitant qui remplit nos oreilles

    Font un bruit crépitant dans le creux de l'oreille 

    Les feux de feuilles sèches, la fumée des brouillards

    Pompant les murs les toits comme un papier buvard

    C'est le mois de novembre où tout s'envole ou presque

    Les piafs les feuilles le feu sauf les grands froids qui restent.

     

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  • S'il était le plus laid
    De tous les chiens du monde,
    Je l'aimerais encore
    A cause de ses yeux.

    Si j'étais le plus laid
    De tous les vieux du monde,
    L'amour luirait encore
    Dans le fond de ses yeux.

    Et nous serions tous deux,
    Lui si laid, moi si vieux,
    Un peu moins seuls au monde
    A cause de ses yeux.

    Le vieux et son chien [Pierre Menanteau]

     

    __________________________

     

     

    Des saisons insensées qu'ont domptées nos prières qui se rient des prières

    Des Sésame ouvre-toi mais les portes se ferment quant sus Sus Gare aux portes qui ferment !

    Une bête aux abois cède et meurt sur la plaine

    Mort que j'aime lève-toi déraidis ton échine

     

    Et si je préférais à la consolation

    Le silence têtu de ma grande tristesse

    Dans la glaire des plaies se figerait mon le sang

    Mes Des amours inhumaines ! mes Mes Ô bestiaires innocents.

     

     

    Copyright (c) 2011 TS

     

     

     

    Comme entendu (voir l'article ci-dessous) je proposerai maintenant des poèmes que vous pourrez déchiffer à travers leurs corrections, leurs évolutions successives. Il s'agit ici de quelques lignes griffonnées il y a huit jours environ. Que j'ai laissé reposer, que j'ai reprises aujourd'hui. C'est un poème inspiré par mon chien qui est mort le 28 septembre dernier.


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  • 2303192686 0ed56d0eacSi j'ai laissé mon nom sur les marches d'un temple

    C'est parce que j'ai lu de vrais poètes. Honte à moi

    Qui me prends pour ce que je n'ai jamais été

    Peut-être.

    Ces poètes gravissent les degrés du temple

    Dispersant mon nom sous leurs semelles de vent !

    J'ai très peur maintenant qu'il n'y ait que ma tombe

    Où l'on puisse lire ces mots : Thaddée Sylvant.

     

    Le temps ferme la trappe sur l'alchimie du verbe

    A vivre dans le noir il sent fort le salpêtre

    Vestiges de jeunesse et reliques profanes

    Leurs cendres fossiles ont-elles trace de mon âme ?

    Je suis comme un guerrier dont on brise le glaive

    Que l'on force à passer sous les fourches caudines

    Mais autant que je doive fléchir mon échine

    Je m'acharne à signer mes écrits dans la terre.

     

    J'arrache à poignées l'ortie blanche, le chardon

    Le fer de lance bleu, la folle vigne vierge

    Je noircirai mes traits aux boulets de charbon

    Pour qu'on me reconnaisse à ma pupille verte

    Et puis je partirai comme je fais toujours

    Explorer les planètes que désertent les autres

    J'y brûlerai sans doute mes dernières cartouches

    Pour revenir un soir sans m'excuser de rien.

     

    Rejoindre mon temple, au moins ce qu'il en reste

    Un atlante amputé de ses mains, de sa tête

    Et fièrement défile une armée de poètes

    Qui me saluent de loin, qui me connaissent

    ... Peut-être.

     

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