• Moi j'ai les nerfs qui craquent / Avez-vous entendu / Donnez-moi l'eau d'un lac / A boire jusqu'à peut plus

    Je ne sais plus quoi faire / Avec ces mains qui fondent / J'ai mes forces qui lâchent / Plus que je n'aurais cru

    Premiers jours à se battre / Opération survie / Je ferme les volets / Et les fenêtres aussi

    Mais cinq jours à la chauffe / Etouffantes les nuits / Quand même l'air manque / Est-ce que c'est une vie !?

    J'ai le corps plein de larmes / Et j'ai les mains qui fondent / Y'a le monde qui crame / N'a-t-on pas tout fait pour ?

    On veut pas que l'enfer / Se présente à la porte / Mais c'est bien notre faute / Si l'été c'est un four.

     

    © 23 août 2011 TS


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  • _______________

    Pauvre soupe d'épeautre
    Ce poème tari 
    Poussière d'oripeaux
    Le poète meurtri
    Qui ne peut plus écrire
    Une ligne après l'autre
    Et qui pour se nourrir
    Dévore crues les vôtres !

    © TS, 14 août 2011

    ≈ 

    Où va l'inspiration
    De tes vertes années
    Qu'en est-il de ce verbe
    Moins immortel qu'inné
    C'est comme si le mot
    Sur la page ânonné
    Pour une lettre en trop
    Venait te rire au nez !

    © TS, 15 août 2011

    _______________ 


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  • L’égoïste vulgaire, son ego son orgueil

    Depuis bientôt trente ans le transforment en aveugle

    On parcourt le pays pour lui rendre visite

    Il trouve ça normal, même s’en félicite

    Ce n’est que ce qu’on doit comme on le doit aux rois

    De faire tout ce qu’il veut lui qui se prend pour Dieu

    Il donne des leçons, montre du doigt les autres

    Et s’indigne qu’on frappe à la mauvaise porte

    Que ton Église est froide, Gaël, mon vieux frère

    Tu ne te rends pas compte du mal que tu peux faire

    Et ma mère est partie sur ta brève injonction

    Pauvre apôtre meurtri qui tressaille à ton nom

    Vois-tu mon plus grand rêve était d’aller dimanche

    A l'église du Bourg où chantent les fidèles 

    Et de prier pour toi qui te trompes de route

    Mais comme tu t’en doutes je ne pense qu’à elle

    Mon cœur se décompose chaque fois que le prêtre

    Vient à poser sur moi ses regards scrutateurs

    A croire que je suis le plus lâche des traîtres

    Mais faut-il avoir honte d’être transi de peur ?

     

         © Thaddée Sylvant, 3 août 2011


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