Eh bien pour une fois je vais déroger à la règle sacro-sainte que je m'étais fixée : nous sommes encore en 2013 et je devrais inscrire ce poème dans la mouvance 2013 Catharsis mais je vais l'inscrire dans mon prochain recueil poétique intitulé Quintus, déjà pour ses consonances antiques, lesquelles se retrouvent dans le texte inspiré par la photo de Christian, ensuite parce que cette photo, justement, m'inspire, en plus d'une indescriptible fascination, un sentiment d'espoir et de paix que j'espère bien préserver tout au long de la Nouvelle Année. Cette photo, je l'ai ressentie comme un hommage à mon récit Fragments d'une vie brisée, l'histoire du jeune esclave grec vendu par son maître aux mines de plomb argentifère du Laurion. Mon poème La masse et la pierre des mines de fer, repris au sous-titré de Christian sur son blog, je le dédie bien sûr à l'auteur talentueux de cette photo toute remplie d'une lumière sourde, l'artisan d'art Christian Séguié qui nous émerveille tous les soirs avec ses photos d'un autre âge.

 La masse et la pierre des mines de fer, une photo de Christian Séguié

La présente photographie ne peut pas être modifiée à des fins commerciales ou publicitaires, ni copiée ou reproduite sous quelque forme que ce soit sans l'autorisation du photographe.

 

Par Thaddée © 29 décembre 2013, Quintus

A Christian, amicalement

 

La masse et la pierre

Des mines de fer

La masse est en fer

La pierre est de pierre

 

Et l’homme regarde

 

Au rougeoiement noir

Des travaux forcés

L’esclave harassé

Marteler sa pierre

De la masse en fer

Des mines de fer

 

Et l’homme regarde

 

A travers le temps

L’étincelle rouge

Et l’échauffement

Du fer de la pierre

Sinistres amants

Des mines d’hier

 

Et l’homme regarde

 

L’histoire s’écrit

Sans force et sans cri

Dans l’atelier sombre

Où s’est fondue l’ombre

Du couple maudit

 

Cet homme regarde

 

Et ses yeux reflètent

L’or noir des outils

Le fer de la masse

La pierre de pierre

Ces frères ancêtres

Inventer le feu

Qui brise la glace

Des silences creux

Et du temps qui passe !

 

Et si l’on oublie

Que lutta jadis

Contre la misère

Et le manque d’air

L’esclave sans nom

Ses deux bras en plomb

Soulevant la masse

Et frapper la pierre

Du matin au soir

 

Regardons par là

 

L’homme qui regarde

Ses yeux noirs brûlant

Au reflet des flammes

La masse et la pierre

Des mines de fer

La masse de fer

La pierre de pierre

L’éternel ouvrage

De l’esclave fier

Brisé par le camp.

 

Par Thaddée © 28 décembre 2013, Catharsis

 Mais nos vieux couteaux

Rouillent dans les coffres

Tout ce que tu m’offres

M’entre dans la peau.

Voilà sans doute ma dernière contribution au recueil de poèmes 2013 intitulé Catharsis. Il est temps de tourner la page. Ecrits à la va-vite ce matin, ces quatre vers ne sont déjà plus d'actualité. Comme quoi, un coup de fil peut changer la tristesse en joie pure, et me restituer l'esprit des Fêtes en mettant le point final à ces quatre lignes.

Avez-vous observé que depuis quelque temps j'écris mes poèmes sur "un rythme de 5" : Mais 1 - Nos 2 - Vieux 3 - Cou 4 - Teaux 5.

Je réfléchissais au titre que porterait mon recueil poétique 2014. Après Crypties, Collapsus, Crisis, L'encre dans la peau, Credo, Catharsis, je pensais à Quantum. Or, ce "rythme de 5" m'incite à revoir légèrement ce choix : ce sera  Quintus . Quintus le 5ème, Quintus qui est aussi un prénom et un nom en usage chez les Romains. 

C'est fou, ce soir, je sens souffler sur moi le parfum de la nouvelle année 2014. C'est comme si Noël était encore à venir. Il ne me tarde plus que les Fêtes soient passées. Je veux encore voir les décorations de fin décembre, et j'espère pouvoir manger bientôt les bonnes choses que m'a interdites jusqu'ici ma grippe intestinale. Et j'éprouve un grand désir de retrouver ma famille. Autant, pour moi, "Joyeux Noël" sonnait faux, autant je meurs d'envie de souhaiter à tous la Bonne Année. Mais cela devra attendre encore un peu que nous soyons en janvier ...

Je vous souhaite une belle soirée, et d'ores et déjà un beau dimanche. Terminez bien l'année. Joyeuses Fêtes à tous. A bientôt !

Voilà. J'ai réactualisé mon blog OB en y publiant (presque) tous les derniers articles parus sur Eklablog depuis le 14 décembre, date de son importation. Ce qui veut dire ... que je donne à Overblog une dernière chance de me séduire avec sa nouvelle version Kiwi.

Je n'ai jamais eu de gros problèmes avec OB. Sauf à l'époque où mon profil affichait le site d'un comparatif de voyages. Erreur qui ne s'est résolue qu'au bout de trois mois grâce à l'intevention musclée du site concerné, qui n'appréciait guère de voir sa page d'accueil à la place de la mienne. Ce malheureux quiproquo, je le précise, n'a jamais nui à ma connexion, ni à la navigation de mes visiteurs. C'était juste un souci ... de façade.

Alors bien sûr je déplore qu'il n'y ait plus, sur l'ancienne plate-forme, de correcteur orthographique. Cela me prend du temps de vérifier dans tous mes textes les éventuelles fautes de frappe. Je déplore aussi la lenteur exaspérante avec laquelle s'affichent les articles sur le blog. Idem les commentaires, qui restent suspendus dans quelques limbes non identifiées. Or, sur Kiwi, ces petites tracasseries devraient être résolues.

Par ailleurs j'ai pu voir de très beaux blogs sur OB Kiwi, des blogs bien construits, des blogs agréables à feuilleter. Si leurs auteurs rencontrent des difficultés récurrentes à la publication, dans la mise en page ou dans l'affichage des commentaires, je n'en sais trop rien. Le forum fait état de maintes difficultés. Certains bugs persistent ; de nouveaux apparaissent. Mais il me saute aux yeux que rien n'empêche les blogueurs de Kiwi de publier à leur rythme des articles assez longs, riches, étoffés d'images, de liens et de citations.

La plate-forme Kiwi, flinguée par ses détracteurs (dont je fais quand même un peu partie, m'étant avis qu'on nous impose Kiwi, et que tout ce qui est obligatoire est mauvais) est un jeu de construction ludique et coloré. Nulle obligation, pour qui que ce soit, de lier son blog aux réseaux sociaux. Nulle obligation d'être indexé par les moteurs de recherche. Et tous les jours, la nouvelle plate-forme évolue. Sans toutefois nous proposer les bonnes vieilles fonctionnalités qui faisaient la réputation d'Overblog, Kiwi a quand même ajouté au fil du temps les options qui permettent à l'internaute lambda d'administrer son blog sans trop se casser la tête.

Bien sûr, il reste l'obstacle, pour la plupart infranchissable, de la personnalisation du Thème, lequel ne s'effectue sur Kiwi qu'en allant trifouiller dans le html et le css. Et comme on l'a beaucoup lu de toutes parts, tout le monde n'est pas technicien informatique. La programmation, ce n'est pas le truc du premier venu.

Là où le bât blesse encore, c'est l'absence du staff sur le forum où continuent sans relâche de porter aide et secours les modérateurs et les aidants bénévoles, Iv-Oam, Kinou, Medhi ... Ce qui ne va vraiment pas, c'est l'absence de réponse aux questions. Les formules toutes faites du style : vider le cache, changer de navigateur, ou s'acheter le Pack Premium. L'esprit commercial d'Overblog entache sa réputation auprès des plus fidèles de ses adhérents. Nous voyons bien qu'il se met au service de ceux qui paient, tout en laissant platement tomber les auteurs de blogs gratuits. Blogs gratuits qui se voient envahir par la pub sitôt qu'ils atteignent le cap fatidique de 75 visiteurs par jour. Or, il n'y a pas si longtemps que ça, Overblog mettait un point d'honneur à proclamer que tout était gratuit. Sauf que la gratuité, sur Kiwi, se paie par une aide inexistente et la pub invasive.

Dans les comparatifs d'hébergeurs de blogs, la plate-forme Overblog arrive régulièrement en tête avec Blogger et WordPress. Eklablog n'apparaît pas dans ces comparatifs, ce qui me paraît regrettable parce que c'est une plate-forme extrêmement évoluée ; à noter que son créateur répond sur le forum même le jour de Noël !

On ne sait pas encore ce qu'il en sera de Kiwi. Et pour cause : même s'il n'est plus en version bêta, Kiwi continue d'évoluer chaque jour, ce qui ne permet pas de se faire une idée précise de ce qu'il sera au final.

Pour moi j'attends la mise à jour depuis des lustres, et j'avoue que c'est usant. Marion, du staff, m'envoie régulièrement des mails pour me rappeler que mon Pack Premium expire bientôt. Pack Premium que je paie depuis 5 ou 6 ans, je le rappelle à toutes fins utiles, parce que j'avais besoin d'un grand nombre de Textes Libres et de Pages, et qu'il est spécifié dand la Charte d'Overblog qu'il faut être Premium pour vendre un produit ; or, j'ai souvent fait de la pub sur mon blog pour vendre mes ouvrages littéraires. Je voudrais dire ici, une fois pour toutes, que les Premium ne roulent pas tous sur l'or, et ne se sont pas acheté un nom de domaine parce qu'ils sont prétentieux. Ils ont simplement de très bonnes raisons, des raisons tout à fait honnêtes, d'avoir opté pour le Pack Premium, un point c'est tout.

Cependant, au jour d'aujourd'hui (comme on dit) je ne sais pas si je vais renouveler ce fameux Pack Premium : déjà parce qu'il me coûte cher ; ensuite parce qu'il a eu le tort de m'interdire la mise à jour du blog ; enfin parce que j'ignore quels réels avantages il me donnera sur Kiwi. Donc j'attends de voir si je peux repasser en mode gratuit sans dommages.

C'est le cadeau de fin d'année que je fais à mon bon vieil Overblog, de lui donner une dernière chance de me séduire avec Kiwi. J'espère qu'en retour il ne me décevra pas.