• Sur la trace des hommes perdus

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    Smara aujourd'hui, camp de réfugiés, sur le site GAIA PHOTOS

     

     

     

    Smara, ville de nos illusions...



    "Nous marchons vers toi comme des ravisseurs. / Nous marchons vers toi aussi comme des pénitents. / Et nous dirons à l'ami ou à celle qui nous interpellera sur le chemin : Je ne vous connais pas. / Nous marchons vers ce qui jusqu'au bords / Remplira l'aube, / Qui la rendra si purifiée. / Toutes les sources ensuite seront belles. / Et il nous sera permis de boire. / Et le bruit des sources ouvertes germera dans le silence. / Les chairs, les cœurs malades, retrouveront le jour suave. / Nous sortirons armés / Comme ceux qui ne craignent pas le mépris ni le sourire / Vers les lieux où lutte l'homme, pour l'accomplissement de notre tâche".



    [Michel Vieuchange]

     

     

    *****



     

    Michel Vieuchange 1 Je parlerai souvent / De ces temps révolus / Qu'on dit en vieillissant / "Ma jeunesse perdue".

     

    J'étais bourreau des coeurs / Sans le vouloir vraiment / J'aimais ces voyageurs / Qui partent tout le temps.

     

    J'ai marché sur leurs traces / Du moins, j'ai essayé / Mais le désert est vaste / Mes pas s'en sont lassés.

     

    Rimbaud, Michel Vieuchange / Passants considérables / On croit pouvoir se rendre / Au royaume des dieux.

     

    Je n'ai pas vu Smara / Non plus l'Abyssinie / N'ai pas vendu d'esclaves / Non plus que des fusils.

     

    Pourtant, si j'ai du sable / Qui lamine mes yeux / C'est parce que je regrette / rimbaud abyssinieDe n'être pas comme eux.

     

    Mourir dans sa jeunesse / Avec les yeux brûlants / D'insondables détresses / Et regrets véhéments !

     

    Ce n'est pas tant mourir / Que j'aurais voulu faire / Mais bien plutôt écrire / Des chefs-d'oeuvre posthumes.

     

    Et que demain mon nom / Écrit au dos d'un livre / Tire des larmes à ceux / Qui m'aiment et qui m'admirent.

     

     

     

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    On ne mérite pas tous un destin [TS]


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 25 Novembre 2011 à 18:37
    Thaddée Sylvant

    Je me comprends ;-)

    Bonne soirée Midolu, merci d'être passée.

    2
    Vendredi 25 Novembre 2011 à 20:08
    Thaddée Sylvant

    Non pas vraiment... Tu sais j'écris, j'ai du mal à expliquer. C'est un sentiment plus qu'une idée. Ca me paraît évident, mais pas transparent. Je ne peux pas expliquer. Peut-être un jour.

    A bientôt Midolu, c'est sympa de t'intéresser à ce que je raconte ;-)

    3
    midolu
    Samedi 14 Décembre 2013 à 10:34
    midolu

    Mériter un destin ? Avoir un destin ? Tout tracé ?

    Alors, notre liberté, si ténue soit-elle, est niée. Le destin est un fardeau, et tout écart en est banni ...

    Non, personnellement, ce n'est pas ce que je souhaiterais ... Et puis, le destin d'un homme, ce sont les survivants, les suivants qui en parlent, après sa vie. C'est une " invention " posthume.

     

    Merci Thaddée, tu ouvres des voies à la réflexion.

    Bises, d'un après-midi gris brumeux en Berry.

     

    4
    midolu
    Samedi 14 Décembre 2013 à 10:34
    midolu

    Destin dans un sens de célébrité ?

    Peut-être est-ce ce que j'aurais dû comprendre ... Et c'est vrai que, dans cette signification, je comprends mieux. ;-)

    Bonne soirée, Thaddée. À bientôt.

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