Depuis qu’elle est au ciel des mouches, la mouche se la coule douce dans un paysage uniformément noir, vert et bleu (évidemment, puisque n'y séjournent que des mouches noires, vertes, ou bleues).
Flûte de flûte.
Je me suis trompé d'histoire.
Sauf qu’un jour en sortant de son atelier de peinturlure (depuis qu’elle est au ciel des mouches la mouche est très active et créative) elle voit des milliards de mouches noires, vertes et bleues sillonner le ciel des mouches en brandissant des milliards de pancartes au bout de leurs petits bras maigres et poilus. ‹Là, ce doit être très grave› pense la mouche. Et vite elle se rend aux nouvelles.
Bientôt, les explications fusent de partout :
- On est contre l’ouverture des frontières.
- Déjà qu’on accepte ces négresses vertes de cantharides qui sont camées jusqu'aux yeux !
- Maintenant ils veulent nous coller des chats !
- Ce sont sûrement des chats qui n’ont jamais fait de mal à une mouche, répond la mouche.
- Ils veulent aussi nous coller des araignées !
- Mais les araignées, elles peuvent nous faire aucun mal. On est déjà mortes, répond la mouche.
Mais quand même, des araignées… !
- Mais les araignées, demande la mouche, elles ont bien leur ciel à elles pas vrai, le ciel des araignées ? Qu'est-ce qu'elles viendraient faire au ciel des mouches ?
- L’idée c’est de réunir tous les ciels en un seul qu’on appellerait les cieux.
(...)←Silence de réflexion
- Ben alors ce serait comme sur terre, conclut la mouche.
A cette parole sensée tout le monde lâche sa pancarte pour applaudir la mouche.
Et pendant ce temps, au ciel des éléphants, les éléphants trompettent énormément : On veut pas de souris chez nous !!!
L’atelier : Lecture facile
Depuis qu’elle est au ciel des mouches, la mouche se la coule douce dans un paysage uniformément noir, vert et bleu (évidemment, puisque n'y séjournent que des mouches noires, vertes, ou bleues).
(Flûte de flûte.
Je me suis trompé d'histoire.)
Sauf qu’un jour en sortant de son atelier de peinturlure (depuis qu’elle est au ciel des mouches la mouche est très active et créative) elle voit des milliards de mouches noires, vertes et bleues sillonner le ciel des mouches en brandissant des milliards de pancartes au bout de leurs petits bras maigres et poilus. ‹Là, ce doit être très grave› pense la mouche. Et vite elle se rend aux nouvelles.
Bientôt, les explications fusent de partout :
- On est contre l’ouverture des frontières.
- Déjà qu’on accepte ces négresses vertes de cantharides qui sont camées jusqu'aux yeux !
- Maintenant ils veulent nous coller des chats !
- Ce sont sûrement des chats qui n’ont jamais fait de mal à une mouche, répond la mouche.
- Ils veulent aussi nous coller des araignées !
- Mais les araignées, elles peuvent nous faire aucun mal. On est déjà mortes, répond la mouche.
Mais quand même, des araignées… !
- Mais les araignées, demande la mouche, elles ont bien leur ciel à elles pas vrai, le ciel des araignées ? Qu'est-ce qu'elles viendraient faire au ciel des mouches ?
- L’idée c’est de réunir tous les ciels en un seul qu’on appellerait les cieux.
(...)←Silence de réflexion.
- Ben alors ce serait comme sur terre, conclut la mouche.
A cette parole sensée tout le monde lâche sa pancarte pour applaudir la mouche.
Et pendant ce temps, au ciel des éléphants, les éléphants trompettent énormément : On veut pas de souris chez nous !!!