Arène Arène vide Des bacs à sable Mes seaux et mes râteaux Enterrés Dans le parc Copeaux de mémoire Sur des lacs Opaques Mépriser l’Achéron Jusqu’à vaincre Le trac Et là Sous les platanes sombres Est ma très vieille enfance Et reliques de moi Se noient...
Lire la suiteC’est tous les jours dimanche Depuis que t’es plus là Je marche sur les planches De ma cabane en bois Cercueil de mon enfance Et toi ? Habites-tu ce monde Ou bien dans l’au-delà Dis-moi, où est ta tombe Dis-moi quelle est ta croix Je ne sais rien de toi...
Lire la suiteLes témoins sont victimes Et les victimes acteurs De l’indicible crime ♠ Indicible, j’ai dit ♠ Consentement tacite Est au fond du silence Tire ta révérence ♠ Amour-propre, terni ♠ Les victimes ont des yeux Les témoins pas de voix Les acteurs jouent le...
Lire la suiteEt le ciel ce linceul Qui nous tient face à terre Je doute qu’il entende Si tant est qu’on l’appelle. © 24.05.09 Collapsus, TS
Lire la suiteOn dormirait sous des tonnelles En fer qui reflètent la lune Le monde est crade que veux-tu De la pluie tomberait dans les urnes Et leurs cendres Mon amour Dans le puits Les tortures du plaisir Verraient naître le jour Laisse-moi mettre au feu Quelques...
Lire la suiteY a pas de limites A ce que tu m’inspires C’est pas de la tendresse C’est la tempête en pire Terrible sentiment D’impuissance et de force Entre l’agneau qui tremble Et la bête féroce L’ancestrale terreur Du visiteur nocturne L’élégante hauteur D’orgueilleux...
Lire la suiteMais encore au Maroc Entre souk et casbah La Médina l’oued Mon laconique K. © 28.05.09 Collapsus, TS
Lire la suiteJe suis le satellite fou qu’on dévisse de l’axe Et qu’on va fiche au trou de tous les astres morts L’orgasme et l’agonie des hommes qui se pendent Engendrent au pied de l’arbre la blanche mandragore. © 29.05.09 Collapsus, TS
Lire la suiteDans tes yeux certains soirs Y a le reflet noirci De mon intime drame. Ils me disent : Venge-toi. Mais si t’existais pas Je serais quelqu’un d’autre A quoi bon faire en sorte De renaître sans toi. Ton silence le soir Me soupçonne et m’accuse D’être faible...
Lire la suiteSur des pistes assoiffées M’enfoncer dans les ronces Arracher par saccades Aux broussailles d’acier L’oripeau rapiécé De ma peau de ma honte Délos Je pouvais refuser Me défendre ou m’enfuir Mais Sur les pilastres en pierre C’est le soleil qui cogne Ithyphallique...
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