• exécution en effigie

    Vestiges Archives

    Ma vie

    Dans la cave

    Avec les cierges éteints

    Les chapelets rompus.

         Que le vent se lève

         Vite

         Verse mes vieilleries

         Au compte des voleurs

         Et des vide-greniers.

    Vertiges Avide

    Ne demande qu’à vivre

    Mais comment est-ce qu’on fait !

    Quand le bateau dérive

    Et que chavirent même

    Les navires échaudés.

         Matin, les grives

         Ecrivent un petit air joyeux

         Ca fait des souvenirs

         Mais le soir

         Le soir

         On n’entend rien de rien

         C’est qu’on est tellement vieux.

     

                  ©(c) 2010 Crisis, TS

    « La Dame de pierreVigilance orange »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 1er Décembre 2010 à 13:01
    chris

    certaines choses et ojbets ont une âme, déchirement de les perdre...j'aime bien "et que chavirent même les navires échaudés"...

    2
    Mercredi 1er Décembre 2010 à 13:34
    Thaddée

    Déchirement de la perte, quelle qu'elle soit...

    3
    Mercredi 1er Décembre 2010 à 16:44
    Anne-Marie Lejeune

    Nous passons notre vie à perdre des choses, des lieux, des êtres et il ne nous reste plus alors que la mémoire pour les faire revivre en regardant peut-être les vestiges exhumés de nos greniers Aussi, quand ces vestiges même sont perdus et que notre mémoire défaille, que nous reste-t-il ? Que nous reste-til quand même le chant des grives au matin, sombre avec le navire?

    Ce poème m'a noué les tripes !

    Bisous très doux Thaddée, vraiment très très doux

    DGAR

    4
    Vendredi 3 Décembre 2010 à 11:35
    Amaury

    Un texte touchant, mais avec toi c'est presque habituel.

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