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Par Thaddée S. le 1 Mars 2013 à 08:26
Pour raisons personnelles, et parce que je ne veux pas courir le risque de blesser qui que ce soit dans ses convictions religieuses, je ne publierai ci-dessous qu'un court extrait de mon poème intitulé "La gueule du lion". Ce long poème est le dernier de ma mouvance Credo comme l'appelle Mistic. C'est le dernier de l'année 2012. A sa suite, viendront tout naturellement les poèmes écrits depuis le début de cette année 2013, réunis sous le titre de Catharsis. Je ne souhaite pas discuter sur le fond de ce court extrait, c'est pourquoi j'ai fermé l'article aux commentaires. Je vous demanderai de ne pas le commenter sous un autre article, de même que je vous prie de ne pas le faire paraître sur twitter. En vous remerciant de votre compréhension,
Thaddée
Dans « La GUEULE du LION », le Docteur Allen White décrit avec simplicité, réalisme et enthousiasme l’histoire de « l’évêque d’un obscur diocèse situé au fin fond de l’Amérique Latine poursuivant par devoir, sa promesse de défendre le dépôt de la Foi, Une, Sainte, Catholique et Apostolique ». Trente-trois années au cours desquelles, courageusement, patiemment, prudemment, mais aussi avec persévérance et pugnacité, il a fait rempart de sa personne, de son intelligence, de sa plume et de son enseignement à ses ouailles, contre les attaques venues du monde politique, judiciaire et enfin ecclésiastique.
Tous ceux qui avec raison admirent l’œuvre que Monseigneur Pie a édifiée à la tête du diocèse de Poitiers, sauront relier les hommes, les pasteurs et leur pensée toute catholique, qu’un siècle à peine relie plutôt qu’il ne sépare, dans la violence de leur combat contre les racines, les manifestations et les exactions du mal moderniste.Souvenirs, terre froide.
Et je pleure dessusComme on pleure les morts
Qu'on sent mourir de peur
Sous la dalle glaciale.
[...]
Je croyais bêtement
Qu'Il était de tout temps
Dans toutes les églises
La flamme vacillante
Enluminant ma crèche
De mystère clair obscur
Je croyais bêtement
Qu'Il était dans mon cœur
A creuser son chemin
Comme un pauvre mineur
Son cruel puits de sel.
Je croyais qu'Il était
La magie d'un sourire
Et dans la joie fragile
De vivre ce Noël
Auprès de ma famille
[...]
Une icône une croix
Sur l'autel domestique
Et des tas de bouquins
Avec de drôles de titres
La gueule du lion
Ça parle d'animaux ?
[...]
© 29.12.12 Credo, TS
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Par Thaddée S. le 28 Février 2013 à 06:33
Si c'est la fin du monde
Allons au fil de l'onde
Nous couronner de lys
Et d'orchis délicats
Aux couleurs de tes yeux
♥
Si c'est la fin du monde
Restons quelques secondes
A remercier Dieu
D'avoir conclu ce pacte
En secret pour nous deux
♥
Si c'est la fin du monde
Il faut suivre le vent
Qui défait tes cheveux
Le vent chaud qui te fait
Aller mieux
♥
En cette fin du monde
Si nous sommes ensemble
Eh bien j'aurai moins peur
De ne laisser que cendres
Et fumée sous les cieux.
·
© 23.12.12 Credo, TS
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Par Thaddée S. le 27 Février 2013 à 06:16
Vous vous dites, vous vous dites
Une échelle des étoiles une étole en cachemire
Que c'est triste que c'est triste
De partir les pieds devant
Mais bien pire mais bien pire
Si l'on est toujours vivant
Votre étole aux enchères et vos chairs, rouge sang
Fol Éole qui s'envole
A l'école des savants
Vous vous dites, vous vous dites
Et la corde, et les cordes, et le corps, et les vers
Et la terre, et le marbre, et le noir, et le froid
Claustrophobe claustrophobe
Étole en / poil de sconse
On est mort / comme on pionce
On sent tout / jusqu'aux ronces
Au secours ! Je m'enfonce.
Dites-vous dites-vous
Mais l'échelle / les étoiles / le zéphyr / l'alizé
Votre étole / en soie rose / une fois / pour oser
Des jardins / pleins de roses / et de douces pensées
Comme on ose / en rêver / quand on meurt / pour de vrai
Je t'invite je t'invite
A l'orée / des forêts / sous de vertes ramures
Des sapins / indigents / sont en noire vêture
Un sapin / de Noël / esseulé / au salon
Être mort / ce n'est rien / or mourir / que c'est long
Vous vous dites vous vous dites
Un bunker souterrain fin du monde pour demain
Le cercueil est scellé, le cercueil enterré
Mon linceul de poussière sur mes os disloqués
Mes orbites sont creuses et mes ongles cassés
Vous me dites vous me dites
J'ai trop peur de mourir Je ne veux pas dormir
Je veux être immortelle respirer de l'air pur
Immortelle des dunes et ses fleurons dorés
Perce-neige nocturne aurait tant de regrets
Je médite je médite
Sur l'issue / du combat / Mais se battre pourquoi
Si votre heure / est venue / de partir / toute nue
Nu de nu comme on est c'est tout nu que l'on naît
Votre étole de soie remontée sous le nez
Dans un lit bien doublé de draps blancs repassés.
© 16.12.12 Credo, TS
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