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Le commencement de la fin
Moi j'ai les nerfs qui craquent / Avez-vous entendu / Donnez-moi l'eau d'un lac / A boire jusqu'à peut plus
Je ne sais plus quoi faire / Avec ces mains qui fondent / J'ai mes forces qui lâchent / Plus que je n'aurais cru
Premiers jours à se battre / Opération survie / Je ferme les volets / Et les fenêtres aussi
Mais cinq jours à la chauffe / Etouffantes les nuits / Quand même l'air manque / Est-ce que c'est une vie !?
J'ai le corps plein de larmes / Et j'ai les mains qui fondent / Y'a le monde qui crame / N'a-t-on pas tout fait pour ?
On veut pas que l'enfer / Se présente à la porte / Mais c'est bien notre faute / Si l'été c'est un four.
© 23 août 2011 TS
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Commentaires
2midoluSamedi 14 Décembre 2013 à 10:35Écriture vive, suffocante, à l'image et au rythme de l'essoufflement, métaphores ... Thaddée, malgré le four, malgré l'enfer, ce texte me plaît (et pourtant, je n'ai pas le goût du sacrifice, même rituel !) ...
L'accent de ton poème en a fait resurgir un autre, parmi ceux que je préfère.
https://arbrealettres.wordpress.com/2011/06/28/les-orties-la-fumee-alain-borne/
http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/borne/bornealain.html
J'espère qu'un vent de fraîcheur souffle à cette heure sur la ville, sur le monde.
Bonne fin de journée ...
3BigornetteSamedi 14 Décembre 2013 à 10:35J'ai beaucoup pensé à toi cette année, chez nous pas de cannicule, et j'aime mieux... je ne supporte plus du tout les chaleurs qui étouffent qui angoissent...ça me bouffe petit à petit, l'air vif, vivifie... bisous mon amie....
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Très joli, avec des xèmes degrés à chaque mot; C'est ainsi que j'aime aussi thaddée. Si je comprends bien, tu ne peux aller en "enfer" car tu attends qu'il vienne!!! pas mal tactiquement parlant... A bientôt.