Oui c'est un peu de nous-même qui s'en va chaque fois. Ca peut paraître exagéré, ridiculement pathétique, de pleurer un oiseau, mais c'est comme ça, je n'y peux rien. Sa compagne pleure depuis qu'elle s'est réveillée. La maison est en deuil une fois de plus. Tous ces petits êtres qui nous apportent tant de bonheur, qui nous aiment, nous font rire et nous attendrissent, nous font une peine immense en nous quittant. Quand titi "faisait le tank" pour impressionner sa belle c'était trop craquant.

Merci Midolu pour ta présence et ton soutien, je t'embrasse, à bientôt.

Oh merci ma Bigornette pour cet émouvant commentaire. Tu vois je suis comme toi, je ne veux plus reprendre d'animal. C'est trop dur de les perdre. Et puis je cours tout le temps, je ne leur consacre hélas pas assez de temps. En plus, l'époque étant à la crise, et l'entretien d'un animal quel qu'il soit revenant très cher, je préfère baisser les bras. Ainsi plus de toutou, plus de titi. Il me reste mon adorable chat noir et blanc, ma très vieille perruche verte, ma canari(e) qui pleure son titi, et mes deux mandarins dont un est né chez moi. Voilà. Ils sont encore quelques uns à me tenir compagnie et j'espère qu'ils le feront longtemps parce que je n'ai plus de larmes pour en pleurer d'autres. Un grand merci ma Birgornette pour tes tendres confidences. Passe un bon week-end tranquille. J'imagine qu'une petite boule de poils te tiendrait compagnie en effet. Mais la question se pose toujours : quand je ne suis pas là,qu'est-ce qu'ils deviennent ? Et ne te reproche pas d'avoir délaissé ta petite chienne pour ton blog. Comme tu m'en parles je vois bien que tu l'adorais et je me rappelle comme tu la pleurais quand elle est partie au ciel. Gros bisous ma Bigornette, merci merci de ton passage.

Pleurer un être cher qui disparaît, c'est naturel. Le coeur qui aime ne fait pas de distinction entre l'humain et l'animal. Le vide, l'absence, c'est toujours le vide et l'absence, point !

Si tu savais comme nous avons tous pleuré lorsque nous avons du aller faire piquer Newton, notre matou borgne bien aimé. Je lui ai fait une promesse alors, de le faire revivre dans mes histoires et j'ai tenu promesse !

J'aime à croire qu'il vagabonde au paradis  avec ton Grichka et qu'ils n'y croqueront pas ton Titi. Te dire que c'était son heure et qu'effectivement les prières dans ce cas, ça ne sert peut-être qu'à faciliter le passage de ceux qui partent, ça me rassure moi ! Je ne priais plus beaucoup mais depuis que ma douce mère es tpartie, je prie chaque jour du fond de mon coeur, comme elle le faisait. je n'ai pas sa patience pour énumérer tout le monde mais je suis sûre que Dieu y trouve son compte. Je prie pour toi et je pense à toi très fort. Tes larmes finiront par sécher et te resteront les beaux souvenirs avec tous ceux que tu aimes, car nous continuons àles aimer au présent, ceux qui nous quittent.

Bisous doux mon amie

Merci ma Mistic. Tu sais j'admire ta force morale et ta dignité devant la mort de ta chère maman. Tes derniers textes en témoignent. Ils témoignent d'une tendresse infinie que rien n'entache. Je me rends compte que pour ma part je n'ai pas le temps de pleurer mes morts. Le travail me fait courir du matin au soir, et le soir je suis HS, trop HS pour me poser vraiment. Tro HS pour me recueillir. Alors, les deuils et les douleurs s'entassent au lieu de me traverser librement. Ils finissent par me faire un noeud dans le ventre. Et là, ça casse. Je n'ai plus assez de recul pour considérer sereinement les choses. Je me laisse absorber, noyer par une fatigue immense. Et comme beaucoup d'entre nous j'ai peur de l'avenir. Nous ne savons pas de quoi sera fait demain. Tout ça est très difficile à vivre et je n'ai pas la force actuellement d'y faire face. Ca passera... mais pour l'instant ça ne va pas du tout.

Je t'embrasse très fort ma Mistic, bonne soirée à toi. Merci encore pour ton long et chaleureux message.

Bonsoir Thaddée,

Je comprends tout à fait ce que tu ressens. En effet, notre chatte Orphée nous a quitté le mois dernier, victime d'une forme de cancer géneralisé.

Elle n'a rien laissé paraître jusqu'à la veille de son départ où elle n'a pas cessé de tousser. Le lendemain matin, quand je l'ai amenée chez le véto, ce dernier m'a annoncé froidement que c'était la fin. L'un de ses reins était touché tout comme son foie et ses éternueemnts étaient la conséquence d'un étouffement des poumons.

Je te laisse imaginer la douche froide que j'ai eu. Ne voulant pas faire souffrir plus longtemps la pauvre bête, j'ai accepté la piqure fatale.Aujourd'hui, je me dis qu'elle ne souffre plus et qu'elle est heureuse au paradis des chats.

Bonne soirée.... hommage,

Bises.

Pauvre petite Orphée, heureusement vous l'avez aidée à partir avant qu'elle vive un calvaire. Mais c'est tellement douloureux de les voir partir. Je crois que je ne supporte plus de les perdre, c'est pourquoi je ne veux plus en reprendre. Merci de ton très gentil commentaire. Bonne journée à toi, bisou et à bientôt.

Peut-être s’absentent-ils pour nous laisser un peu plus de place ? Pour nous  donner l’opportunité de réaliser de nouvelles rencontres ?  Nous permettre de réfléchir à ce que nous nommons absence, cette présente sensation d’un cheminement qui nous dépasse parce que non abouti ? J'ai également un coin où je fais mémoire de tout ce qui vit.

Je ne sais pas Orfée. Je n'ai pas assez de recul actuellement pour réfléchir sainement à ce que m'apporterait leur absence. Je prends le temps de faire mon deuil, ce que je n'ai pas fait, et alors l'apaisement viendra. Il faut se réserver le temps de dire adieu à ceux qui nous quittent. La vie nous en empêche quelquefois, elle nous entraîne à surmonter nos souffrnces, dépasser nos limites : total, un jour ça craque, on a besoin de rebrousser chemin pour se poser à l'endroit d'où l'on a trop vite décampé pour se jeter à corps perdu dans l'oubli. Moi je veux pouvoir me souvenir, dire adieu, et à ce moment-là seulement, repartir dans la vie qui m'attend.

La place que tiennent les êtres chers dans notre coeur n'est pas proportionnelle à leur " condition " d'humains ou d'animaux ... 

Un être proche qui disparaît, c'est une perte, et si on arrive à surmonter un peu, à faire "bonne" figure, on n'oublie pas et on ne se remet pas. Un morceau de nous, une tranche de notre vie qui s'en va ...

Bises d'amitié, Thaddée.

Je te comprend mon amie, la douleur de perdre un animal proche de nous est très forte, et une petite partie de nous part avec lui... Egoïstement c'est sans doute la peur de perdre à nouveau un ami à quatre pattes ou deux pattes, voire pas de pattes du tout (poisson) qui fait que maintenant je m'entoure de peluches et que je n'ose pas reprendre un animal... Mon mari ne s'est jamais remis je le crois de la perte de notre petite Madone, j'avais énormément souffert mais nous étions malheureux chacun de notre côté, il me reprochait le temps passé sur le blog et non plus avec elle, il pensait que je la délaissais... Bien entendu j'adorais ma chienne, mais avec l'âge, elle préférait le calme de son panier, à mes genoux...J'ai tellement angoissé pour elle chaque fois que je la laissais à la maison, que je redoute pour cette raison d'en reprendre une...on souffre trop quand ils sont mals...Mais franchement le contact, la relation avec ces boules de poils me manquent, et il en serait de même avec un Titi...Quand mes poissons sont partis, emportés par un gamin, j'ai demandé de leurs nouvelles ensuite, ils allaient bien et ça m'a rassurée...Mais la maison sans l'aquarium et leurs mouvements était bien vide...

Je suis toujours à me demander quoi faire à ce sujet, j'aimerais vraiment avoir de nouveau un compagnon animal pour pouvoir échanger des mamours, mais franchement leur vie est si courte, et puis si je retourne à l'hopital que deviendra-t-il ?...

Je pense beaucoup à toi... bisous mon amie...et essaie de sécher tes larmes, il restera dans ton coeur...