• Je voudrais dire à toutes celles, à tous ceux qui sont passés m'écrire : un énorme merci ! tant ça me fait chaud au coeur de vous voir accueillir si chaleureusement mon retour (progressif) sur les blogs. Hier je n'ai pas pu, j'ai eu un gros coup de pompe en milieu d'après-midi. J'ai pu quand même, le matin, faire mes courses à Carrefour. C'est la première fois que j'y retournais depuis la fin des travaux et j'aime autant vous dire qu'on ne m'y verra pas souvent, c'est à croire qu'ils amortissent les frais de  transformation de leur grande surface tant c'est cher, mais tout est cher et partout me direz-vous. L'après-midi j'ai pris sur moi pour me rendre aux Journées du Patrimoine qui m'offraient l'occasion inespérée de visiter le vieux fort militaire de Sainte-Foy devant lequel je passe plusieurs fois par semaine. J'ai pris des photos que je vous montrerai plus tard. C'était vraiment très impressionnant, surtout les souterrains, surtout que je suis claustrophobe à fond. Mais je vous raconterai tout ça en vous montrant les photos. Par contre il a fallu marcher pendant deux heures et j'avoue quà mon retour chez moi j'étais complètement sur les rotules.

    Ce matin ça ne va pas trop mal même si je ne suis pas encore en pleine forme. J'ai tout le temps sommeil, c'est plombant. Mais dans l'ensemble quand même ça va mieux. Et ça va d'autant mieux maintenant que je vous ai retrouvés.

    Ceux à qui Overblog a proposé la migration, je ne peux vous dire que ce que répète Iv-Oam : ne vous précipitez pas pour mettre à jour votre blog. Même si la nouvelle plate-forme n'est plus en version bêta depuis plusieurs mois elle n'est pas encore tout à fait au point, si l'on en croit tous les appels au secours postés sur le forum. Et puis, à mon avis, il vaut mieux effectuer une sauvegarde de son blog sur Eklablog qui propose une importation facile, rapide et sans risques de son blog OB. On ne sait jamais, vous serez peut-être soulagé d'avoir une sauvegarde sous la main si Kiwi ne vous convient pas. Il faut savoir qu'une fois sur Kiwi on ne peut pas (encore) faire machine arrière, autrement dit : une fois qu'on est sur Kiwi on ne peut plus importer son blog sur une autre plate-forme.

    Je vous embrasse tous très fort, ça me fait un bien fou de vous retrouver. Je vais prendre le temps de venir vous faire un petit coucou cet après-midi. A très vite donc, et passez toutes et tous un beau dimanche avec peut-être de jolies éclaircies. Mon pseudo-félix et moi on pense bien à vous.


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  • Un journal, ne serait-ce que dans sa forme la plus ordinaire, c'est le moyen d'entretenir avec l'écriture des rapports intimes et nourriciers. Je n'écris plus de roman. Je souffre de ce manque. La poésie ne parvient pas à me satisfaire dans la mesure où la forme prend le pas sur le fond. Cette micro-création littéraire me fait l'effet d’ânonner ce qu'il me tient à cœur d'exprimer. Petite littérature fragmentée, joliment arrangée sur la page, ne me fait pas l'effet d'un texte solidement construit autour d'un personnage auquel je m'identifie. Le "je" littéraire s'y résorbe. Et j'ai besoin d'espace, et j'ai besoin de temps.
    Le temps. Facteur essentiel de l'écriture romanesque. Depuis que je travaille à temps plein, ou peu s'en faut, je manque effectivement du temps nécessaire à l'élaboration d'un ouvrage de longue haleine. Mais le manque de temps n'est pas le seul responsable. Depuis des années je ne terminais plus mes romans. C'est là quelque chose qui me préoccupe, et j'espère de tout mon cœur pouvoir, à nouveau, écrire un roman, écrire des romans. L'heure de la retraite étant bien loin de sonner, il va falloir que je pense très sérieusement à aménager mon temps libre afin de me donner les moyens de réaliser mon projet.
    Je dois travailler à renforcer mon identité secrète et créatrice, celle-là même qui me permettait de m'isoler de monde, des jours et des semaines durant, pour mener à terme des textes longs de plusieurs centaines de pages. Je ne peux plus guère m'isoler, puisque j'ai un métier. Mais il vaudrait mieux à mon sens exploiter mon temps libre à "fabriquer un livre" qu'à me torturer mentalement. La vie étant ce qu'elle est. N'y aurait-t-il pas là justement de bonnes raisons d'inventer ma vie, de revivre mes vies parallèles, et d'avoir dans les yeux ce qui faisait dire aux gens, voilà quelques années de cela : "toi, tu es en train d'écrire, ça se voit".

     

    Ci-dessus quelques notes que j'ai prises assez récement. Cette retraite, ou si vous préférez mon retrait des blogs durant une petite quinzaine, m'aura permis de revenir à des choses essentielles, entendez bien sûr : des choses essentielles pour moi. L'écriture en l'occurrrence. Je ne perds pas de vue que le tout premier de mes blogs avait pour vocation d'être un blog littéraire, vocation qui ne s'est guère démentie jusque là, malgré de nombreuses excursions du côté de la photographie qui reste un moyen d'expression alternatif, quand l'écriture se fait rare au bout de mes doigts. L'écriture, à ce jour, reste ma principale raison de vivre ; j'ai peu de temps devant moi pour satisfaire à mon besoin d'écrire ; vous comprendrez mieux que je n'ai pas de temps à perdre à essuyer, éponger, et digérer, les commentaires médiocres du style "tu t'es pas cassé la tête pour donner un nom à ton chat". Passez votre chemin si vous n'avez rien à me dire de plus sympathique et de plus enrichissant.

     

    Depuis deux ans je tiens le journal abrégé de mes journées au travail. Pendant ces quelques jours où je ne faisais pas acte de présence sur les blogs, j'ai mis ces notes à jour et je les ai consignées dans des petits carnets noirs achetés tout exprès pour l'occasion. J'éprouve beaucoup de joie et de soulagement à l'idée que ces notes ne seront ni perdues ni oubliées, car elles vont me servir à l'élaboration d'un ouvrage qui paraîtra dans quelques années sous un autre nom que celui de Thaddée Sylvant.

     

    Parallèlement à ce travail de "mise au propre", j'ai remis la main sur un livre que je tiens de mon père, ou plutôt que maman m'a transmis après le décès de mon père en 2004. Il s'agit de Pétain mon prisonnier écrit par Joseph Simon.

     

    Je crois que rien n'arrive au hasard, et qu'un fil rouge guide tous nos gestes aux fins d'assembler les pièces jusqu'alors éparses d'un puzzle. Pour moi, ce livre agit comme un véritable révélateur, dans le sens où certains passages du préambule m'éclairent sur la façon de procéder vis-à-vis des notes que je collecte depuis maintenant deux ans, mais qui font référence à cinq annés vécues dans l'intimité des gens que je côtoie au quotidien.

     

    Le but de ce travail littéraire de longue haleine entrepris au mois d'octobre 2011 est de livrer au final un autentique mémorial, un ensemble brut sans fioritures ni arrangements. Mon souci premier : ne pas intellectualiser ce que j'entends tous les jours de la bouche des autres car je souhaite avant tout restituer son authenticité, quand bien même cette authenticité flirterait avec l'absurde. Je m'attache très simplement, lors de la transciption, à procéder à quelques modifications nécessaires pour plus de compréhension. On pourra m'objecter que, par la force des choses et par le jeu de l'écriture, le seul fait de transcrire ce que j'entends revient à traduire les gens en Thaddée Sylvant. Mais je peux affirmer sans la moindre hésitation que l'état d'esprit de ces personnes sera respecté jusque dans la moindre virgule, le moindre point d'exclamation.

     

    J'ai du pain sur la planche. L'objectif étant de donner, avec méthode et rigueur, à ces notes décousues et non encore classées, la forme plus achevée et l'apparence plus robuste d'un ouvrage de librairie. Entendons bien par là que ces carnets manuscrits sont "matière à" ; ils ne représentent en rien un aboutissement en soi.

     

    Le problème, maintenant, étant de contourner la question cruciale de la vie privée de ces gens. Et là j'ai relevé dans le livre dont je vous palais à l'instant, Pétain mon prisonnier, des tas de passages faisant référence à ce problème.

     

    ... lié par le secret professionnel : cette obligation de réserve est de règle chez ... Il est une tradition du silence chez ...

     

    Il va falloir jouer serré avec ce respect de confidentialité. Parce que la liberté d'expression n'est pas tout, quand elle se heurte à des secrets de famille et des maladies mentales. Comme on dit : "tu es libre de tout faire tant que tu n'empiètes pas sur la vie privée des autres" ou encore : "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse à toi".


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  • Grâce à Minouche qui m'a gentiment téléphoné ce soir pour prendre de mes nouvelles, je me suis dit qu'il était temps de vous rassurer. La rentrée m'a permis d'évacuer mes idées noires ; moralement, je vais mieux. Par contre j'ai la thyroïde un peu faible, on m'a augmenté mon dosage de Lévothyrox, il faut attendre une semaine avant de voir les résultats, si toutefois le dosage est bon. Dans un mois je refais une prise de sang, pour un contrôle de la TSH et de la T4. Quand la thyroïde est faible ça donne de drôles de trucs : amaigrissement, chute de la tension, douleurs musculaires et articulaires intenses, on est très fatigué, très énervé, très anxieux, la tête vide et on devient dyslexique. Ajoutons à ça que j'avais (encore) des tracas personnels ...et nous obtenons un bon gros pétage de plombs dont vous avez fait les frais il y a quinze jours. Si les commentaires incriminés étaient tombés au "bon moment" j'en aurais très certainement plaisanté avec vous mais là j'allais mal alors je l'ai très mal pris.

    Le chat s'est empoisonné avec une plante mardi dernier. Mardi et mercredi matin il se cachait, se léchait les lèvres, ne mangeait plus et ne buvait plus. J'avais pris RV avec le vétérinaire, RV que j'ai annulé en voyant que mercredi après-midi il allait beaucoup mieux. Maintenant il est tout à fait rétabli, ce matin il a fait le fou, il a tout renversé, signe de bonne santé.

    A part ça Overblog ne m'a toujours pas proposé la mise à jour de mon blog, on verra bien dans quinze ans. Je n'ai pas consulté ma messagerie depuis quinze jours. Depuis hier, je commençais à me dire qu'il était peut-être l'heure de faire ma rentrée sur les blogs. J'avais besoin d'un break. Ce n'est pas toujours facile de tenir un blog, de se rendre compte que ce que l'on propose ne déclenche pas les réactions qu'on escomptait, pas facile d'être à droite, à gauche, et de lire les commentaires, d'y répondre et d'aller visiter d'autres blogs et de les lire et de les commenter. Autant c'est un plaisir "quand tout roule", autant ça devient pénible quand on a des problèmes, qu'on n'est pas en pleine forme, et qu'on tombe sur des com. qui ne vont pas toujours dans le sens qu'on souhaiterait.

    Ce que je vais faire dans un premier temps : rouvrir le blog aux commentaires (sans modération). Mais je ne vous répondrai pas sur mon blog, du moins pas pour l'instant, parce qu'il faut que je me repose m'a dit ma doctoresse et je ne peux me reposer que le soir et le week-end. Donc pas de précipitation.

    Je présente mes excuses à ceux que j'ai assaisonnés pour les commentaires qu'ils m'ont écrits sur une photo. Par contre je voudrais revenir sur le commentaire dans lequel l'un d'entre vous m'écrivait que je ne m'étais pas cassé la tête pour trouver un nom à mon chat. Vous saurez (presque) tout quand vous saurez que Félix n'est pas son vrai nom (même s'il m'arrive de l'appeler comme ça à la maison), c'est son pseudo de blog, tout comme vroum-vroum le scooter qui s'appelle autrement à la ville.

    Voilà. Je vous ai donné de mes nouvelles, j'ai fait ma mea culpa, je rouvre le blog aux commentaires dans la foulée, et ce week-end je recommencerai (doucement) à naviguer sur vos blogs si toutefois je ne suis pas complètement HS comme je l'ai été toute la semaine. Aujourd'hui je me sentais bien mieux, c'est pourquoi je reprends contact.

    Demain je vous mets mon dernier poème sur le blog. Et comme ce sont les Journées du Patrimoine ce week-end j'aurai l'occasion de visiter le fort de Sainte-Foy des souterrains jusqu'à l'échauguette, ce qui peut être très intéressant (du moins je l'espère) mais c'est toujours pareil, si je ne suis pas en forme je ne pourrai pas y aller, il faudra que j'attende l'année prochaine.

    A toutes, à tous je souhaite un beau week-end, temps rafraîchi, pluvieux sur la plupart des régions, il y a déjà plein de feuilles par terre, cette fois ça sent vraiment l'automne. J'espère que vous allez bien. Je vous embrasse.


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