• Pour vous, l'enfer, c'est quoi ?

    Ce matin j’ai rendu visite à quelques uns des blogs que je fréquentais assidûment il y a quelques mois. J’ai parcouru leurs derniers articles avec un serrement de cœur à la pensée que j’avais perdu de vue leur auteur. J’ai disparu de leurs liens. Mes crises, mes départs, mon absence, mon silence, peuvent expliquer que je n’existe plus à leurs yeux. La fermeture du blog aux commentaires ne favorise pas les retrouvailles. Par contre ils existent encore à mes yeux : ils apparaissent dans mes liens.

    Mes périodes successives (littéraire, antique, mystique…) ont favorisé des rapprochements ponctuels avec certains blogs traitant de sujets que j’abordais moi-même sur le mien. D’où la grande diversité « thématique » de mes contacts. On y trouve indifféremment de la littérature, de la peinture, de la photo, de l’antique et du spirituel. Je tiens beaucoup à cette diversité parce que je m’intéresse à tout.

    Quand j’ai publié mon récit Fragments d’une vie brisée sur TheBookEdition j’ai d’abord rechigné à répondre à leur petit questionnaire. Je le jugeais ridicule autant qu’indiscret. Qu’est-ce que ça peut faire, où est l’intérêt pour mes lecteurs de savoir quel animal j’aurais voulu être puisque je ne suis pas un animal et que je ne serai jamais un animal. Quand bien même je serais un animal dans une vie future, qui saurait ce que je pouvais bien être avant ? J’ai donc commencé à répondre aux questions avec un sens de la dérision très poussé, à savoir : quel animal je voudrais être ? – Heu… la panthère rose ? Avant d’effacer toutes mes réponses en me disant qu’après tout ça ne regardait personne.

    Mais peut-être que certains d’entre vous aimeraient mieux me connaître ou tout au moins, cerner d’un peu plus près l’auteur de ce blog, sachant que sur les blogs nous sommes toujours en représentation. Nous occultons, nous trafiquons une partie de nous. C’est valable aussi et surtout pour les auteurs de romans. Ce qui fait que mon « je » reste infiniment aléatoire…

    Cependant, pour une fois, je vais essayer d’être sincère.

    Le Pèlerin fait partie de mes lectures depuis l’année dernière. J’aime sa façon de traiter tous les sujets avec une grande neutralité. Chaque semaine, sous le titre en confidences il soumet quelqu’un à un questionnaire. Je vais me servir de la trame de ce questionnaire pour me (re-) présenter du mieux que je peux.

     

     

     

                                         En confidence

     

     

     

    La dernière fois que vous avez ri ?

    Pas plus tard qu’hier. Je ris très souvent, même quand il ne faut pas, c’est dans ma nature.

     

    Votre péché mignon ?

    Les figues fraîches. J’en raffole.

     

    Votre péché mortel ?

    Les amours impossibles.

     

    Une raison d’espérer ?

    L’adaptabilité de l’espèce humaine.

     

    Un remords, un regret ?

    Pas qu’un seul ! Mais surtout des remords.

     

    Qui voyez-vous au paradis ?

    Mes sœurs, mon père, mes grands-parents maternels et mon amie Christine.

     

    Pour vous, l’enfer, c’est quoi ?

    Les voitures.

     

    Un geste d’amour ?

    N’en faire aucun.

     

    Le comble de la méchanceté ?

    La bêtise.

     

    Ce qui vous rend meilleur(e) ?

    Aller à la messe et les personnes âgées.

     

    Ce qui vous met en colère ?

    La bêtise qui va de pair avec la méchanceté.

     

    La dernière fois que vous avez demandé pardon ?

    Hier, en croisant quelqu’un dans un passage très étroit, je voulais m’écarter mais je ne pouvais pas.

     

    Un vœu, une prière ?

    Que le monde ralentisse. On va bien trop vite de nos jours, on court tout le temps, et on n’a plus le temps de vivre.

     

    Qu’aimeriez-vous dire à Dieu ?

    Fais-moi signe, pour me convaincre que tu existes vraiment.

    « Tu nous manqueras, compagnonUne minute de silence »

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