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    la lenteur lidentite lignoranceQuand on n'a pas d'inspiration, il faut lire. Justement, ce matin, me sont tombés entre les mains les Monologues de Kundera. Problème : écrits en tchèque. Vous me croirez ou pas mais je ne sais pas lire le tchèque. Alors j'ai demandé qu'on m'en traduise quelques lignes pour m'en faire une idée. Mais c'était écrit si petit que la personne ne pouvait pas déchiffrer. Il s'agissait en effet d'une micro-édition. J'aime beaucoup les livres de tout petit format : seul inconvénient, ils sont plus ou moins illisibles.

    Je ne peux pas écrire. Je ne peux pas lire. Donc je prends des photos. Comme celle-ci : Modern Style.

    En parlant de modern style... OB nous a supprimé quelques uns de nos vieux thèmes traditionnels : Ethnic, Season, Ice Cream, Modern Time... J'ai eu beau chercher je ne les ai pas retrouvés. En contrepartie, un nouveau thème, Movie, décliné en noir et blanc, bannière jaune ou bleue. Peut-être va-t-il en arriver d'autres.

    Et pour terminer cet article stupéfiant de vacuité : les recherches sur Google ne laissent pas de me sidérer. Quelqu'un est arrivé sur mon blog en tapant : porno papier. Papier je veux bien (rapport au titre) mais porno ?


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  • DSCI0042Mes rubriques Ecriture ne sont plus très actives. Faut-il incriminer la fatigue qui sape mon inspiration. L'absence de visites, assez décourageante. Chaque jour je me demande un peu plus à quoi sert ce blog, où me conduit, en quoi me construit, ce cheminement solitaire.

    Je suis la proie de mes contradictions stériles. Ici je veux qu'on me lise. J'en rêve. Dans ma vie je ne veux pas qu'on sache que j'écris.

    Ce matin j'étais chez quelqu'un. Il y avait contre le mur une sorte de plaque blanche. Je ne savais pas ce que c'était. "C'est une toile" m'a-t-elle dit et notre rencontre, l'attirance mutuelle immédiate que nous avons ressentie, est soudain tombée sous le sens. "Tu peins ! " ai-je répondu et le ton que j'ai pris lui a fait comprendre que moi aussi, je créais. "Tu peins aussi ! " s'est-elle écriée mais j'ai fait signe que non. "Bon, tu prends des photos ça je le sais" a-t-elle ajouté. J'ai souri. J'étais à la porte, c'était juste avant de partir. Elle insistait pour que je lui dise... et j'ai répondu que ce serait pour une autre fois. "Suspense" a-t-elle conclu.

    Dehors, je me suis demandé comment j'allais m'en sortir. Je ne veux pas introduire Thaddée Sylvant dans nos rapports amicaux. Ça compliquerait les choses. Et même si ce n'est pas un secret d'état que j'écrive, je redoute les questions incontournables qu'un tel aveu susciterait : Quel genre écris-tu ? As-tu publié ? En ce moment tu écris quoi ?

    Il faudrait que je lui parle de mon autre "moi". De Thaddée Sylvant. Et si, comme une traînée de poudre, ce bruit se répandait sur la petite ville que j'habite, où je travaille, je ne serais plus jamais tranquille. Des gens que je côtoie au quotidien viendraient me lire sur ce blog. Et ce serait au-dessus de mes forces d'être Thaddée Sylvant dans la vie.


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