• Je ne suis qu'un fantasme

    Un fantasme s'efface

    Et s'efface ma trace

    Au premier coup de vent

     

    Viens là que je t'embrasse

    Avant de m'en aller

    Comme ferait une âme

    Un pâle feu follet.

     

     

    © TS 4 juillet 2011

     

     

     

    Ce poème je l'ai écrit dans ma tête cet après-midi. Nul besoin de crayon et de papier, je l'avais mémorisé bien avant de rentrer chez moi le taper sur l'ordinateur. Avant de le coucher par écrit j'ai reçu un e-mail daté d'aujourd'hui 17:10. Il change la donne. Mais le poème reste ce qu'il est, parce qu'il est trace d'une souffrance, et qu'il a valeur d'au-revoir. Il n'est plus à prendre au pied de la lettre. Il témoigne seulement d'un grand désarroi. Parce qu'on peut se tromper sur le sens des mots qu'on lit,  je ne tiens pas ce soir à me lancer dans de grandes discussions. Ma réponse, elle devait être le silence. Ma réponse, elle fut ce poème. Ma réponse : pour moi aussi ce serait un déchirement.


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  • Sans pacte ni contrat
    Pas de clé sur la porte
    Ni serment ni promesse
    Juste l'un avec l'autre.

    © TS 6 juin 2011

    NB - Le titre original de ce court poème était "Libres d'aimer".


    Voilà. C'est ici le petit dernier des poèmes écrits ces deux derniers mois. Maintenant je repars écrire d'autres choses mais le blog reste ouvert. Merci à Chris et Sucramus pour leurs visites et commentaires. A bientôt.
     


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  • Mais voudras-tu me suivre  Où je vais d'habitude

    Autorités nocturnes  Un effroi chauffe à blanc  Les viscères le cerveau  

    J'ai des choses à te dire  Sur mes us et coutumes

    J'y peux rien que veux-tu  C'est question de nature  Et je vois dans  "aimer"  Une lettre de trop.

          


    © TS 3 juin 2011 - Revu et corrigé les 1er et 2 juillet 2011
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    Mais voudras-tu me suivre Où je vais d'habitude       Autorités nocturnes     Un effroi chauffe à blanc     Les viscères le cerveau  J'ai des choses à te dire Sur mes us et coutumes       Et les roses sont noires      Où je vais d'habitude     Aux alcôves du coeur     Elles sont les barreaux.

    Ci-contre la première version du poème datant du 3 juin 2011.

    Le titre en était "Et même si c'était non".

     

     

    NB - Une version intermédiaire

    proposait les deux derniers vers suivants :

      "A trop être victime On devient le bourreau"

      mais je tiquais sur "A trop être = A trop paître".

     

     


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