• Je reviens de faire un tour sur la nouvelle plate-forme où j'ai pu observer plusieurs améliorations. Par exemple sur le Thème Dreamhigh que j'avais dernièrement choisi pour mon blog-test, apparaît maintenant la liste de mes Pages (au bas du blog). C'est un grand progrès.

     

    Le Thème qu'on a sélectionné pour son blog est désormais signalé dans la liste des Thèmes par un petit ruban vert : Mon thème.

     

    A noter aussi l'arrivée d'une nouvelle option présente sur l'administration : Désactiver le thème mobile par défaut qui se coche et se décoche à volonté.

     

    Simplissim.png DarkFrisq.png


    Sont également revenus deux Thèmes qui avaient disparu de la circulation il y a un bon moment : Simplissim (en version pastel, noir, vert ou rose) et DarkFrisk (un Thème Premium de l'ancienne plate-forme en version vert, rouge, rose, bleu, orange, neutre).


    Pour conclure ce très bref rapport des nouveautés sur OB Kiwi, je dirais qu'il reste fidèle à sa volonté manifeste d'être visuel et ludique, ce qui n'est pas pour me déplaire, et même que je déménagerais volontiers un de ces jours, merci Overblog .


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  • ... Et bonjour chers toutes et tous,

    Je sais, que c'était hier le printemps. Donc en retard d'un jour je suis sur le calendrier. Ce matin j'ouvre mon blog en vitesse pour vous donner quelques nouvelles en vrac.

    L'usage veut que je commence par les mauvaises nouvelles, pour les napper ensuite d'une mince couche de bonnes nouvelles.

    Comme on est sur les blogs et que de ce fait je suis un petit personnage public je me risque à donner ici des nouvelles de ma santé, si j'ose encore prononcer ce mot qui ne rime plus à rien depuis quelques mois. Je ne vais pas entrer dans les détails, ça n'intéresserait personne. Pour faire court, j'ai de si violentes douleurs au ventre et je suis si faible qu'il va peut-être me falloir, sur le conseil de mon docteur, envisager les urgences. Voilà qui compromet irrémédiablement ma petite escapade dans le Sud.

    Je ne reverrai donc pas la mer.

    Hier soir je faisais le deuil de mes beaux rêves en me disant que c'est injuste, mais que peut-on y faire.

    Ma seule consolation c'est de me dire que mon Polaroïd faisant encore des siennes il ne m'aurait pas été possible de prendre plus de 7 ou 8 photos. Ce qui me console aussi c'est qu'il va pleuvoir samedi sur la ville de Béziers.

     

    Dans un tout autre registre, j'en ai marre d'attendre une migration qui n'arrive jamais. Je viens juste de lire le billet du banc moussu qui a eu, lui, l'extrême chance de se voir transférer sur la nouvelle plate-forme. Je vous invite à lire son article intitulé Téloignage : la mise à jour de mon banc moussu vers le nouvel Overblog. Autant c'est rassurant de voir que ça s'est bien passé pour les premiers migrants, autant on finit par se dire que ça commence à devenir un peu longuet pour ceux qui voudraient bien mais ne peuvent point. Perso, moi ça me décourage de publier sur ce blog. Quand on a fait les cartons, on a hâte d'emménager dans sa nouvelle maison.

     

    Côté bonnes nouvelles parce qu'il y en a quand même. A la personne qui m'a commandé Crypties : le livre est arrivé chez moi hier matin. Je passe à la Poste dès que je suis en état de m'en occuper. Sitôt qu'il sera posté je t'enverrai un mail avec le prix du livre et les frais de port. Je promets de faire au mieux pour te l'expédier au plus vite mais pour moi en ce moment, même si la Poste est à deux pas, ça représente une expédition.

     

    Pour finir : mon nouveau roman avance bien. Je vais attaquer la deuxième partie. C'est fou, comme ça m'a été facile de renouer avec l'écriture romanesque. Je pensais galérer. Pas du tout. L'histoire était là dans ma tête. Les mots sont là sous mon bic. Parce qu'il faut que je vous dise : ce roman je l'écris à l'ancienne, pas directement sur l'ordinateur, mais sur de bonnes vieilles feuilles volantes que j'ai d'ailleurs beaucoup de mal à relire entre les surcharges et les ratures. C'est un vrai manuscrit qui grossit à vue d'oeil et j'aime ça, pouvoir le toucher, écouter craquer du papier qui a pris l'eau, le prendre et le déplacer. Je ne sais pas pourquoi j'ai laissé de côté l'écran et le clavier. Ça va me prendre des plombes pour tout recopier. Mais ça me permettra aussi, en le dactylographiant, d'effectuer les corrections nécessaires et d'insérer les développements qui manquent. Les premiers jets vont toujours au plus urgent sans se soucier de lier la sauce. Il faut, dans un deuxième temps, dans un troisième temps, composer avec cette mécanique brute et la graisser aux jointures. J'ai déjà trouvé le titre. Et comme toujours : à quelque chose le malheur est bon. Puisque je suis malade, que je ne peux pas travailler, j'ai le temps d'écrire.

    Le temps d'écrire ! - Si ce n'est pas le plus beau des cadeaux.


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  • Bonjour à toutes, à tous,

    Je reste sous l'emprise douloureuse du livre que j'ai lu hier et dont j'ai relu la fin, calmement, ce matin. Je redécouvre avec ce livre, à travers ce livre, le pouvoir vertigineux des mots. Lesquels peuvent être aussi bien à l'origine d'une intense joie, que du fantasme, de la blessure, de la rupture. S'il ne nous habite pas encore des heures après sa lecture, des jours et des mois, des années après sa lecture, un livre ne vaut rien. S'il n'avait pas généré chez moi le regret de réduire ma propre écriture au format de courts textes poétiques, et l'irrésistible désir, l'irrépressible besoin de me remettre à écrire un roman ou un récit, alors ce livre n'aurait peut-être pas atteint son but.

    Ce livre je voulais absolument le lire parce que je m'interroge beaucoup sur le pouvoir de l'image et des échanges virtuels, qui sollicitent l'imagination, le rêve, l'espoir, l'illusion. Je voulais savoir s'il est possible à des amours virtuelles de se réaliser dans la vraie vie. Je voulais savoir jusqu'où peuvent nous entraîner l'ivresse des mots, la griserie du croire, l'autosatisfaction de paraître. Je voulais savoir si la rencontre ne casse pas l'image qu'on s'est faite de quelqu'un ; ne casse pas l'image de soi qu'on s'est efforcé de transmettre à l'autre. Je voulais savoir ce que ça veut dire, être borderline. Je voulais savoir, à nouveau, ce que c'est de tomber en amour.

    Ces cinq derniers jours, j'ai rencontré deux sortes d'écriture. Celle de Rémy d'abord, qui me fit l'effet d'un électrochoc. A ce point qu'au soir du 13 mars je retournai sur mon blog avec le plus amer dépit qu'on puisse éprouver, de ne savoir écrire que de petits poèmes, de petites critiques, de petits articles. Quelques jours plus tard, je découvrais l'écriture de Françoise Massin. La lecture de son récit me fit basculer dans le plus impérieux des questionnements : mais qu'est-ce que je fiche là, tous les jours, à chaque heure de ma vie, qu'est-ce que je fiche donc à remplir mon écran de poèmes, de photos, d'infos pseudo-techniques au lieu de m'atteler une bonne fois à la rédaction d'un vrai livre qui serait publiable, publié, plébiscité. Lu.

    Alors je vous annonce que vous risquez de ne pas trop me voir ces jours et ces semaines à venir parce que je vais écouter ce que me dit mon coeur, je vais écouter ce que me dicte la raison : je vais écrire un livre. Ça fait bien trois ans que je n'en ai plus écrit. Donc je vais lire, lire, lire tout ce qui me tombe sous la main (sauf de la poésie) et ensuite, j'écrirai.

    Si vous avez besoin de suivre de près les évolutions de la nouvelle plate-forme, dirigez-vous sur Iv-Oam qui n'intervient plus sur le forum mais qui répondra très précisément, sur son site, à vos questions d'ordre technique (il est très calé, c'est le moins qu'on puisse dire).

    Avant de vous quitter pour faire ce que j'ai dit, je vous souhaite un bon après-midi et un bon début de semaine. Je serai de retour au plus tard le 24 mars avec des photos de mon escapade en bord de mer, si toutefois mon appareil photo consent à marcher parce que ce matin il me piquait une de ces crises d'indépendance qui n'annoncent jamais rien de bon. Ne comptez pas trop sur moi, les jours qui viennent, pour vous rendre visite, commenter vos articles, répondre à vos commentaires, lire vos réponse à mes commentaires. J'ai besoin de tout mon temps pour édifier dans mon esprit, sur le papier, les plans de mon prochain ouvrage. A bientôt. Amicalement,

    Thaddée


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