Article publié sur Eklablog le 4 août 2013

Mois de mai, c'est le matin, il fait beau, pendant que les touristes se pressent autour des catamarans, les voiliers sortent faire un petit tour d'horizon.

21:50 - La mer, c'est partout la mer. Où que j'aille elle est la même et j'oublie jusqu'à son nom. Grèce, Espagne, Italie, Sicile, Maroc, Israël, Danemark. Et toute la côte méditerranéenne française. Aussi loin que je me souvienne, elle était là comme une évidence. Elle demeure, pour toujours, mienne.

Aujourd'hui je vais la voir à Sète. Ce pourrait être ailleurs mais à Sète, elle n'est qu'à deux heures de Lyon. Je ne crois pas qu'elle soit moins belle ou plus belle qu'ailleurs. Elle est telle que je l'ai toujours connue, telle que je l'aimerai toujours.

Je ne l'avais pas vue depuis presque vingt ans. Vingt ans sans la voir. La dernière fois c'était au Danemark, la mer Baltique.

Au début de l'année me prit un irrésistible besoin de la revoir et maintenant je ne pourrais plus m'en passer. Qu'elle soit Baltique, Morte ou tout simplement sur un port de pêche français qu'importe : c'est celle de mon enfance, de mes voyages, et de toute ma vie.

Quand je vous disais qu'il y en avait partout. Personnellement c'est un de mes endroits préférés à Sète. Tout ce bric-à-brac, la chaleur des pavés, la proximité de la mer, me rendent cette portion de quai des plus intimes et des plus rassurantes.

Non non on n'est pas à la déchetterie mais bien sur un quai de Sète avec pour voisins les bateaux petits et gros, leur machinerie complexe dont je parlerai plus tard, des rouleaux de corde en veux-tu en voilà, des épaves rouillées ... que surmonte stoïquement un palmier tout ce qu'il y a de plus méditerranéen.

Gros problème pour passer mais ce n'est qu'un aspect de ce que j'aime à Sète : le bric-à-brac / encombrement qui barre le passage, ou les pavés qui manquent ou les pavés cassés qui font trébucher, les quais de Sète c'est un parcours du combattant, mais l'air sent bon la mer toute proche !

On se demande comment même un tel entassement est possible. Et comment automobilistes et pêcheurs se débrouillent pour extraire de ces tas de tout leur voiture ou leur matériel de pêche. Et derrière, les bateaux qui voguent sur l'eau, sur l'eau de la mer et sur l'eau des canaux, c'est mon île bleue que j'aime, où je retourne bientôt.

Le même article sur mon blog Eklablog

J'ai pris la photo, je l'ai regardée plusieurs fois, je l'ai publiée sur quelques blogs ... et je n'avais toujours pas vu la figure de proue. Ce n'est qu'hier en préparant mon article pour aujourd'hui qu'ô stupeur il m'est apparu que ce joli bateau jaune était paré d'une petite sculpture.