• cahier charnières 1

     

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    Ci-dessus, lettre purement décorative. A peine l'avais-je écrite que je me suis dit : "Ben non, ça va pas être possible. Il s'en trouvera toujours pour protester : pourquoi tu valides pas mes com, qu'est-ce que j'ai dit qu'il fallait pas, à quoi ça sert d'ouvrir son blog aux commentaires si on ne peut pas les lire, etc, etc, etc". J'aurais dû chaque fois me perdre en excuses et en explications de dix kilomètres de long.

    Donc vous ne m'en voudrez pas de camper sur mes positions.

    Et si vous me virez de vos liens et favoris tant pis. Je prends le risque.


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  • Avant de retourner sur ma messagerie lire vos e-mails et y répondre je voudrais revenir encore une fois sur cette question de blog fermé aux commentaires ... qui vous embête et me tracasse : ce n'est pas moi qui me casse la tête, c'est vous qui insistez ! - L'article le plus lu depuis sa parution ce 26 septembre, c'est Blog et commentaires au détriment de tous mes autres articles.

    Je ne l’oublie pas : c’est votre présence, ce sont vos commentaires, qui ont construit ma poésie, surtout sur Orange. Je voudrais en profiter pour remercier celles et ceux qui sont plus ou moins directement à l’origine des Crypties. Je n’aurais pas écrit autant de poèmes s’il n’y avait eu personne pour les lire et m’en parler.

    Dans un précédent article j’écrivais que les com sur mes écrits, je les trouvais absurdes et dérangeants. C’est très méchant, surtout si ces propos sont pris au premier degré.

    Je souhaiterais m’expliquer là-dessus.

    Ça fait un bon moment que je traîne sur les blogs. Ça fait 3 ans. Du coup certains d’entre vous ne peuvent plus me lire sans garder à l’esprit que c’est moi l’auteur des poèmes et des romans qu’ils lisent. Il s’établit un rapport direct entre auteur/écrit. Cela n'a plus rien d’objectif et me gêne d’autant plus que tout écrit, sous quelque forme qu’il se présente, est forcément très personnel. En publiant je me dévoile. Tout au moins, je donne à voir une partie de moi-même (et pas la moindre ni la moins noire). Ainsi quand vous me commentez vous « commentez » autant l’auteur que le texte. Vous me dites « je te retrouve bien là ». La lecture seule n’est plus possible : s’y mêlent indistinctement le souvenir de mes incursions dans le scrap, la photo, le journal intime, etc et s’y mêlent bien sûr des émotions qui, chez certains, se sont même transformées en sentiments.

    Bon. Moi non plus je ne suis pas une pierre, il y a des blogueurs que j’aime bien et je ne vois pas pourquoi je m’en cacherais.

    Ceci dit ! … la mise en ligne d’Amor me poserait vraiment problème si je l’exposais à vos interventions directes. J’ai besoin de « vous tenir à distance » si j’espère publier jusqu’au bout ce roman sur mon blog. Chacun peut y réagir : mais en privé, par e-mail. Les commentaires de mes "fidèles visiteurs", à même le blog, risqueraient d'influencer les nouveaux venus qui n'ont jamais rien lu de moi.

    Si j’avais un blog-photo : il serait ouvert aux commentaires. Mais un blog-écriture est vraiment très très personnel, on y livre beaucoup de soi-même, on se fait vite juger à travers ses textes, et je n’ai pas envie qu’on entre de trop dans « ma vie très privée ».

     

    J'ai moi-même de plus en plus de mal à commenter l'écriture des autres. Je préfère lire et rester en retrait.

     

    Ne pas tout mélanger

    En réactivant mon blog Papier de Verre, j'ai pris le parti d'en faire (à défaut d'un site d'auteur) un blog littéraire. Il n'est pas question d'y mélanger littérature et vie privée, littérature et sentiments.

    Mais avant-hier j'ai fait la découverte d'un blog pour lequel j'ai eu un véritable coup de foudre. Une esthétique, une originalité, une liberté de ton qui m'ont fait regretter les versions antécédentes de mon blog, archi-décoré, créatif, "scrapbooké" ! Mon blog tel qu'il se présente aujourd'hui m'est apparu soudain bien rigide et bien sec, voire très limité, tant dans sa forme que dans son expression. J'ai regretté mes délires et mes dérives. J'ai regretté... de n'être plus aussi libre et de ne pas avoir un blog aussi beau que celui de Garo.

    Je n'arrête pas de répéter pour essayer de m'en convaincre : "C'est un blog littéraire, c'est un blog littéraire, il faut que tu gardes à l'esprit, que tu respectes aussi, les grandes lignes directrices et les limites que tu t'es fixées. Ne déborde pas. Ne t'épanche pas ! Écris, point barre".

     

    Écris, point barre. Et tant pis pour les commentaires, le décorum et la créativité.


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  • Je voudrais dire à mes lecteurs ce matin, du moins aux deux blogueurs qui m'ont laissé des commentaires pendant les trois jours où j'essayais de tolérer (!) les interventions extérieures : vos commentaires ne sont pas effacés. Ils existent toujours dans mon administration. Seulement ils ne sont plus visibles que par moi.

    On me dit d'humeur changeante. Je suis en effet très versatile. Surtout j'essaie de faire plaisir : vous regrettiez que mon blog soit fermé aux commentaires alors j'ai voulu vous permettre de m'en laisser. Mais au fond de moi-même je sentais que c'était une erreur. J'avais pris l'habitude, entre temps, d'échanger des messages privés avec certains de mes visiteurs. Et ça me convenait très bien.

    Versatile donc mais finalement assez fidèle à moi-même. J'en reviens toujours à mes premiers choix, lesquels me semblent fondés : je crains les débats publics ; je leur préfère le tête-à-tête, certainement plus sincère et plus riche de sens.

    En outre je n'ai pas le temps matériel de gérer les commentaires ET les e-mails. Cela représente beaucoup trop de lecture, c'est une charge bien trop lourde. Bloguer c'est une chose ; écrire en est une autre.

    Et pour finir... c'est vraiment très frustrant quand on revient sur son blog (ouvert aux commentaires) de n'y trouver trace d'aucun passage. Ça, c'est propre à vous saper l'inspiration.

    En conclusion je dirais : les com, c'est trop ou pas assez. Même si je n'ai pas à me plaindre (je n'ai jamais reçu de com futile du style : kikou poutou atal, traduisez coucou bisou à tout-à-l'heure) je trouve absurde et dérangeant qu'on commente en direct mes écrits sur mon blog : fait-on des commentaires (publics !) à l'auteur du livre qu'on lit chez soi au coin de la cheminée ? 

    La critique négative publique (donc en com)qu'on m'a écrite à propos des Fragments m'a fait rompre avec l'écriture des mois durant. Ce n'est pas le but du blog ! Si j'ai un blog c'est pour faire vivre mon écriture et garder trace de mes écrits.

    Les blogs créent du lien et favorisent les échanges. Le mien, tout fermé qu'il était aux commentaires, m'a permis de faire la connaissance d'un auteur et de discuter littérature à bâtons rompus.

    Mon blog n'est donc pas complètement une forteresse armée. Mon blog reste ouvert aux avis privés.


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