Fin d'été faim de tout

S'est éteint le mois d'août

Sous les roux de septembre.

Toute chose au vent doux

Revêtue de velours

Est si rouge d'un coup

Fin d'été faim de tout

J'ai si faim que j'en tremble !

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© 16.09.12 Credo, TS

Qu'y a-t-il d'enfoui

Sous le chêne feuillu ?

- Le vieux lavoir sans eau

Que rend songeur la pluie.

Vestiges stupéfiés

Du temps des lavandières,

Un peu comme les puits

Qui nous viennent d'hier.

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© 06.09.12 Credo, TS

Que sont vos forces vives et votre envie de vivre dans cet univers vain qui tourne en rond sans fin

D'existence insipide en rêves impossibles vous cherchez l'échappée mais il n'y en a pas

De santé défaillante et sans un sou vaillant vous ne faites qu'attendre un mieux très arbitraire

Et les jours se succèdent aggravant le mal-être où tristesse et colère vous ont privé d'espoir

N'est-il que l'animal et son instinct primaire à donner des aubades à sa mère la Terre

Mais quand on est humain qu'on est seul qu'on va mal on peut toujours courir après son idéal

Vous rêviez étant jeune d'écrire tant de livres qu'un lecteur de sa vie n'aurait pu tous les lire

De sillonner le monde en sautant d'île en île pour mieux faire la nique aux océans profonds

Des barques échouées c'eût été votre empire avec un pêcheur nu couché contre vos flancs

Mais c'est de mal en pis que va le quotidien qui n'a plus rien à voir avec ces pieux refrains

Alors vous rédigez au dos d'un vieux planning avec force ratures un semblant de poème

Vous le mettez au net sur l'écran de l'ordi pour le donner à lire à vos lointains amis

Qui s'exclameront tous "vraiment c'est magnifique ! " alors qu'il ne vaut pas la moitié d'un cachou

Mais c'est là qu'est la vie dans ce puissant Credo qui transforme le crade en terriblement beau.

     © 05.09.12 Credo, TS