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Traditionnelles rimes / Je vous ai en horreur / Fait-on rimer le crime / Avec l’infime erreur !?
Laissez-moi déchirer / Mes poèmes trop sages / Dites-moi que j’irai / Vers des parlers sauvages
Où le verbe n’est rien / Que d’inarticulés / Cris de guerre et des brins / De ferraille rouillée De rupestres gravures / Teintées de poudres rouges / Dont les foudres obscures / Mettent à mort un mammouth Des algues et des lichens / Embourbés dans le sable / Entraveraient le pied / D’une tribu nomade Écorce bogue et brou / L’écale et le bambou / L’arbre vert dans le feu / Le bois qui chante faux Le souffle le temps la cendre / Racines sueur absence / L’autel sans la prière / La pierre sur la mémoire Territoires de l’être. L’écriture peut-être. Mais être qui pour qui. Mais écrire pourquoi. Je voudrais m’inventer / Une langue barbare / Écumant les galets / Et les degrés de marbre Je veux.Casser le rythme / Et manquer d’arguments / Changer de nom de peau / Et jurer quand je mens. [© Mai 2012 Credo, TS]
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Dors-tu l'araignée dors / Dans ma boîte crânienne... Eh bien non, cette fresque murale ne m'a pas inspiré mon poème "Règne sur ma mémoire". C'est bien après l'avoir écrit que je l'ai découverte, elle, dans le 5ème arrondissement de Lyon, près du Point du Jour. L'auteur ? - Anonyme...
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Dans quelques jours, dans quelques heures, arrive la nouvelle version d'Overblog : en conséquence de quoi je me donne une dernière chance de rester parmi vous, dans l'espoir que les choses changent en notre faveur. Parce que, je dois bien l'avouer, me voici déjà sur le point de repartir. 1. - La faute aux bugs : articles publiés qui ne s'affichent pas sur le blog, problèmes avec les commentaires, etc. 2. - L'erreur sur ma page profil n'a toujours pas été rectifiée, malgré mes réclamations sur les forums Bug et Premium où je n'ai trouvé qu'à me faire rembarrer. 3. - Mais où donc est passé l'enthousiasme qui nous animait, à l'époque, sur notre bonne planète Orange ? J'arrive à mieux comprendre le retrait de certains blogueurs, Mirotine, Mistic, Sucramus... pour n'en citer que quelques uns. Cette plateforme, Overblog, qui marche à l'affectif comme jadis Orange ou comme aujourd'hui Centerblog la planète des gifs, a perdu tout sens de l'émulation. L'on peut dire que cette plateforme, ancien refuge des exilés d'Orange, s'est endormie sur ses lauriers de meilleure plateforme au monde. Personnellement je m'ennuie. Non seulement je perds du temps à contrôler presque chaque fois que mes articles sont bien publiés, et à réécrire jusqu'à trois ou quatre fois mes réponses à vos commentaires, sans compter que cette histoire de page de profil qui perdure depuis le mois de février me tape sur le système, mais encore je laisse des commentaires sur des blogs dont les auteurs me répondent confortablement sur leur propre blog sans avoir la curiosité de venir jeter un coup d'oeil au mien. Longue est la liste de mes favoris : rares sont ceux qui me rendent visite, ne serait-ce que pour prendre de mes nouvelles. A quoi bon s'abonner à la Newsletter qui surencombre vos messageries, si c'est pour passer du temps à les supprimer une par une sans cliquer sur le lien vous invitant à venir lire mes articles.
Vous allez m'objecter : "Si tu veux qu'on te visite t'as qu'à pas fermer ton blog toutes les trois semaines". Ce à quoi je réponds : "Si je pars c'est que j'en ai marre". Et que j'ai la trouille. La trouille qu'Overblog, submergé par les bugs, et qui s'avère être incapable de rectifier son erreur sur ma page de profil, explose littéralement sous la charge et me perde irrémédiablement mes textes poétiques. J'ai donc consulté plusieurs sites pour essayer de comprendre comment faire migrer un blog d'une plateforme sur une autre, mais c'est techniquement trop compliqué pour moi d'exporter le mien. C'est pourquoi j'envisage très sérieusement d'aller recopier, au coup par coup, toute ma littérature sur une autre plateforme. Mais comme je vous le disais au début de cet article, j'attends la grande métamorphose d'Overblog attendue d'ici quelques jours. Ensuite seulement, j'aviserai.
Si je décidais de partir, sachez que je ne partirai pas sans regret. J'ai des attaches ici, et même de profonds attachements pour certaines personnes. On ne se côtoie pas depuis plusieurs années, ou ne serait-ce que depuis quelques mois (même si ce n'est que virtuel) sans éprouver une authentique affection pour ceux vous en donnent du fond du coeur. C'est là sans doute l'une des raisons qui me poussent à revenir encore et encore. L'autre raison, étant que je déteste éparpiller mes textes aux quatre coins de la toile. Je préfère avoir un seul toit sur la tête que plusieurs campements de nomade à travers les déserts plus ou moins habités de ce bon vieil Intenet. Bref. Je vous aime bien, j'aime bien ce que vous dites, j'aime bien ce que vous faites, et quand je suis loin de vous, vous me manquez. Mais la sympathie que j'ai pour vous ne fait pas tout : il faut bien aussi que mes textes, quoi qu'ils vaillent, puissent être lus par le plus grand nombre. Et si mes lecteurs réagissent à leur lecture c'est encore mieux, parce que ça m'éclaire et que ça m'encourage à poursuivre. Ici, sur Overblog, je me demande souvent ce qui intéresse vraiment les blogueurs. C'est une grande question qui ne cesse de me turlupiner. Qu'est-ce qui vous intéresse ? Qu'est-ce qui vous intéresse vraiment ? - Peut-être, comme moi, êtes-vous plus ou moins au bout du rouleau... Peut-être avez-vous le sentiment de perdre votre temps, d'en passer beaucoup trop à tenir un blog pour pas grand-chose en retour.
Je ne terminerai pas cet article sans remercier Evy, Flipperine, Mamounette, Mireille (11.06.12, 17:24 : et j'avais oublié Éric ! ), pour leurs visites et leurs commentaires depuis mon retour. Merci à vous.
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