• lundi 25 février 1

    La Grande Rue de Sainte-Foy ce matin vers 07:15. Vous allez le voir, les jeux de lumière sont étonnants tout du long.

    lundi 25 février 2

    Par un phénomène étrange, peut-être dû à la neige, les lumières de la ville ce matin s'allument et s'éteignent, se rallument, et s'éteignent ...

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    Ce qui était bleu il y a une fraction de seconde, en un clin d'oeil vire au doré.

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    Retour dans le bleu, c'était vraiment beau à voir, un peu surnaturel

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    Dans un style plus classique, la petite rue du Château que nous prenions mon chien et moi pour aller au petit parc qui surplombe l'esplanade de Lichfield.

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    Et le Clos Beausoleil, résidence pour personnes âgées. C'est la dernière photo pour aujourd'hui mais il m'en reste six autres que je mettrai demain soir. Avant de vous quitter je voulais vous dire... qu'on m'a volé mon vélo, le VTT jaune et violet, joli comme un jouet, que m'avait donné ma soeur. On a coupé son câble antivol et adieu le vélo sur lequel j'allais voir ma grand-mère à sa maison de retraite, je l'avais pris aussi pour aller à la SPA de Brignais me choisir un chien il y a quelques années. Vraiment, je vous le dis, cette année 2013 ne me porte pas bonheur ...


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  • Le monde entier me rentre dedans

    Sais-tu bien ce que ça fait

    De sentir se rouvrir ses plaies

    Sitôt qu'on rouvre les yeux

    Recommencer à souffrir

    Sitôt qu'on rouvre son cœur

    Apocalyptique naissance

    De mon double intérieur

    Résurrection troublante

    D'un démon familier

    Je t'avais presque oublié...

    ·

    Le monde est en crise

    Hystérie collective

    Le chaos des siècles

    L'entre-choc des villes

    Quelque chose se brise

    Autour de nous

    Se brise en moi

    Mais si je savais quoi...

    ·

    Pardonne-moi

    Si je te parle mal

    Si je n'écoute plus

     Cette voix de l'intime

    Qui me dictait

    Comment être avec toi

    Je hisse mes blessures

    Sur des cimes ardues

    Qui m'exposent à l'empire

    Des jeunesses

    Et des armées perdues

    Comprends-tu

    Ce que je veux dire

    ·

    Tout ce que je n'ai pas fait

    Me reste en travers de la gorge

    J'ai dû perdre mon temps

    A me préserver des choses

    de la vie

    La vie tout simplement

    Mon ermite extatique

    Amante des extrêmes

    Des routes sans retour

    Des violences prudentes

    Où le mot se fait jour

    ·

    Purulence de l'être

    Qui ne se connaît plus

    Stupéfait par l'ardeur

    De ses croyances anciennes

    Un gisement d'os

    Sous des temples en poussière

    La sanglante morsure

    De mâchoires impubères

    Le corps tel un arc

    Qui décoche sa flèche

    Au bouillon de l'écume

    Pour y fiche sa marque !

    ·

    Je me réveille à peine

    Et j'essaie de t'écrire

    Une lettre où j'explique

    Ce qui va m'arriver

    J'ai la cervelle vide

    Et le ventre grouillant

    De fringales orgasmiques

    Qui me cament encore plus

    Que mes ex-cachets blancs

    ·

    Ma seule tentation

    Depuis longtemps c'est toi

    Ce n'est pas autre chose

    Tout comme à Saint-Antoine

    Un ortolan doré

    Mais le temps qui me reste

    Reprend sa course folle

    Et je n'ai d'autre choix

    Que d'urgence trancher

    ·

    Entre cette léthargie

    Qui nous lie d'amitié

    Sous le souffle tranquille

    Des alizés turquoises

    Et

    Les onomatopées

    Du coït invaincu

    Lequel ouvre la voie

    Des conquêtes royales.

    *

    © 08.12.12 Credo, TS


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  • Ne me voyez-vous pas pas

    Moi qui vient d'arriver

    Peut-être avec retard

    Mais je suis là quand même

    ·

    Ne reste qu'une place

    Elle est à votre gauche

    Je m'assieds gauchement

    Sans savoir que penser

    ·

    Ne tournez pas la tête

    Ne dites pas mon nom ?

    Qu'ai-je dit qu'ai-je fait

    Qui me vaille un procès

    ·

    La sanction du silence

    Et des glaciers distants

    Qui traitent avec dédain

    Les basses altitudes

    ·

    Je ne vais pas très bien

    Je suis un peu malade

    Croyez-vous que je feins

    Serait-ce mascarade ?

    ·

    Avec un papier blanc

    Je fabrique un bateau

    Qui m'éloigne du quai

    Des chagrins plein sa cale

    ·

    Et je dérive au large

    Sous un ciel turbulent

    Qui ne me connait pas

    Ne veut plus m'éclairer

    ·

    Je fais naufrage en mer

    Avec mon bateau blanc

    Qui parcourt mes dix doigts

    De fiévreux tremblements

    ·

    Ne les voyez-vous pas

    Ses signaux de détresse

    Ne l'entendez-vous pas

    La clameur du noyé ?

    ·

    Je m'engouffre dans l'eau

    D'un treize heures polaire

    Et surveille l'horloge

    Qui marche à reculons

    ·

    Elle pointe sur deux heures

    Alors là je me lève

    Et prends congé de vous

    Sans avoir dit un mot

    ·

    Je vous laisse une épave

    A la place où j'étais

    Ce qui reste de moi

    Tiendra dans votre main.

    ·

    © 05.12.12 Credo, TS


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