• Dans toutes les familles

    Il y'a du sang qui coule

    Il était de mon âge

    Il a pris son fusil

     

    Ce fut un vrai carnage

    Autour de son cadavre

    La flaque cramoisie

    Rouillait son vieux fusil

     

    Je ne t'ai pas connu

    Ou bien dans mon enfance

    Nous étions du même âge

    Tu as pris ton fusil

     

    Pour tuer la souffrance

    L'horrible maladie

    Avec ton bras valide

    Tu as pris ton fusil

     

    Ell' t'a retrouvé mort

    Gisant dans une mare

    De vieil or cramoisi

    Qui rouillait ton fusil

     

    Que Dieu prenne ton âme

    Sans te désavouer

    Y'avait que ton fusil

    Qui puisse te sauver.

     

     

    © 23.11.11 L'encre dans la peau, TS


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  • Jeudi 24 novembre 2011 - 11:48

    Avez-vous reçu ma Newsletter d'hier 23 novembre ?

     

    ≈≈≈

     

     

    23.11.11 - Troisième édition de la Newsletter avec un poème inédit envoyé à tous mes abonnés. Merci pour votre lecture.


    2 commentaires
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    Je dédie cet article à Mistic qui vient de perdre sa chère maman

     

    "Cette idée de vie éternelle lui procurait un grand réconfort. C'était pour elle une consolation de se dire que cette vie terrestre n'était pas la fin de toute chose. Elle préférait s'imaginer que c'était le début d'une autre. Elle lisait des livres, passait des heures sur Internet. Elle s'était beaucoup documentée."

    Hypothermie

     

     

    Hypothermie

    Une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson [Arnaldur Indridason]

    Traduit de l'islandais par Éric Boury

     

    Ce roman fait partie de la sélection 2011 du Prix du Meilleur Polar des lecteurs de Points.

    Sous la présidence de l'écrivain Antonin Varenne (lauréat 2010 avec son roman Fakirs ), un jury composé de professionnels (libraires, journalistes, bibliothécaires...) et de lecteurs passionnés récompensera en décembre 2011 le roman policier, le roman noir ou le thriller de leur choix.

     

                     hypothermie dos2hypothermie face

     

    Résumé au dos du livre

     

    Au bout de la corde bleutée, le cadavre de Maria. Un suicide ? Erlendur n'y croit pas. Il rouvre le dossier. La vie de la jeune femme est un théâtre d'ombres : médiums, insomnies glacées, terreurs nocturnes, les morts vivaient à ses côtés. Quand elle était enfant, son père s'est noyé sous ses yeux. En Islande, on murmure que les secrets les mieux gardés demeurent au fond des lacs...

     

    Né en Islande en 1961, journaliste et critique de cinéma, Arnaldur Indridason est l'auteur de plusieurs romans policiers, véritables best-sellers internationaux, La Cité des Jarres, La Femme en vert  et La Voix  sont disponibles en Points.

     

    'Indridason signe là un polar rigoureux,

    poignant et dépouillé."

             Le Magazine littéraire

     

    Les points forts - Un style fluide et facile à lire. Une enquête serrée conduite par un policier solitaire qui a vécu un drame personnel. Le recoupement de plusieurs affaires mystérieuses qui accélère le rythme et donne envie de tourner les pages à toute vitesse pour connaître le dénouement. Une atmosphère oppressante peuplée de morts, de fantômes, de revenants. La question du deuil, de la foi, la question de la vie après la mort. Des moments de la vie de Maria, judicieusement intercalés dans le flux dévorant de l'enquête.

     

    Les points faibles - C'est un livre écrit par un auteur islandais, donc pas facile d'éplucher les prénoms, les noms de famille, les noms de lacs et de routes, etc. On s'y perd un peu. Jugez plutôt :

     

    "Ils étaient allés voir le Leirvogsvatn, juste à côté  de l'embranchement  de Thingvellir, puis le Stiflidalsvatn et le Mjoavatn. Le jour était bien avancé lorsqu'ils étaient enfin descendus vers Thingvellir, ils avaient tourné en direction du nord, suivi le lac de Sandkuluftavatn qui longeait la route sur la face nord du plateau de Hofmannaflöt en remontant vers la dorsale d'Uxahryggir pour déboucher dans la vallée de Lundarreykdalur. Ils s'étaient arrêtés sur les rives du Litla-Brunnavatn, juste à côté de la route de Biskupsbrekka."

     

    Voir  → Editions Métailié

    Voir → Portrait d'Arnaldur Indridason par Sabrina Champenois,  LIBERATION - juillet 2010

    Voir → Le blog d'Eric Boury (traducteur littéraire)


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