• Vous savez comment je suis : toujours à récriminer. Toujours à râler contre quelque chose ou quelqu'un. Aujourd'hui je vais faire le point sur la Newsletter qui s'avère être un échecomplet  (le mot devrait exister : échecomplet ).

    Le premier rôle de la Newsletter est bien sûr d'informer les abonnés des dernières parutions. De ce côté-là ça fonctionne plutôt bien : certains d'entre ces abonnés sont plus réactifs que des fusées. A peine l'article est-il publié que bzzzz fend-la-bise arrive et fait monter le compteur d'un chiffre (je ne sais pas qui c'est).

    Là où ça cloche : je me sers aussi de la Newsletter pour envoyer des poèmes inédits qu'il ne me semble pas opportun de publier sur le blog étant donné leur caractère très personnel (faisant allusion à ma vie privée). Ces poèmes je ne peux raisonnablement les délivrer qu'auprès de personnes, blogueuses ou non, en qui j'ai toute confiance, et dont je sais qu'elles n'iront pas reprendre sur leur propre blog, où ailleurs, les sujets que j'aborde en toute discrétion. Question discrétion, je n'ai pas à me plaindre : il n'y a pas d'abonné au numéro que vous demandez...

    Je m'explique.

    Très peu de réactions sur les deux premières Newsletters. Aucune sur la dernière au point que j'ai dû réclamer un "accusé de réception". Une seule blogueuse, que je remercie, m'a confirmé avoir bien reçu la Newsletter en question et donc le poème associé.

    Ce n'est pas de la grande poésie. Je ne demande pas qu'on m'en fasse des commentaires de trente lignes. Mais un petit signe m'aurait donné de bonnes raisons de poursuivre dans ce sens. Le sujet du dernier poème inédit était un sujet "sensible", d'ordre très personnel, à teneur dramatique. J'attendais, non pas qu'on sorte les kleenex, non pas qu'on pousse de hauts cris, mais tout au moins qu'on m'écrive : "Bien reçu, merci".

    Ce n'est pas que j'ai l'impression de perdre mon temps. On le perd de toutes les façons possibles à chaque jour de sa vie. Mais ça me serre le coeur d'avoir parlé à mes abonnés de cet épisode tragique, et de n'avoir aucun retour sur mes confidences. Je me fiche de donner sans recevoir ce n'est pas le problème. Mais dans les commentaires que j'ai reçus après l'envoi de cette Newsletter, j'aurais aimé trouver glissés quelques mots de sympathie, qui m'auraient prouvé et d'une : que mes abonnés avaient bien reçu la News en question ; et de deux : qu'ils l'avaient ouverte et lue ; et de trois : qu'ils avaient pris en compte ce que je racontais.

    Trois coups d'essai, trois essais plus ou moins manqués : c'est plus qu'il n'en faut pour  me convaincre d'arrêter d'envoyer des poèmes inédits via la Newsletter. Ce ne sera une perte pour personne. Dorénavant j'avertirai sur mon blog que je tiens un poème inédit à disposition des personnes intéressées ; celles qui voudront bien le lire n'auront qu'à demander. Je le leur enverrai par e-mail, c'est plus simple et ça m'évitera d'attendre, attendre, attendre, en me demandant ce que j'ai bien pu écrire pour que personne, personne, personne ne me réponde.

    PS - Du coup j'accepte que s'inscrivent à la Newsletter même les pseudos que je ne connais pas, même les gens qui ne souhaitent pas révéler leur identité. Merci.


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  •  smara 014

     

     

    Smara aujourd'hui, camp de réfugiés, sur le site GAIA PHOTOS

     

     

     

    Smara, ville de nos illusions...



    "Nous marchons vers toi comme des ravisseurs. / Nous marchons vers toi aussi comme des pénitents. / Et nous dirons à l'ami ou à celle qui nous interpellera sur le chemin : Je ne vous connais pas. / Nous marchons vers ce qui jusqu'au bords / Remplira l'aube, / Qui la rendra si purifiée. / Toutes les sources ensuite seront belles. / Et il nous sera permis de boire. / Et le bruit des sources ouvertes germera dans le silence. / Les chairs, les cœurs malades, retrouveront le jour suave. / Nous sortirons armés / Comme ceux qui ne craignent pas le mépris ni le sourire / Vers les lieux où lutte l'homme, pour l'accomplissement de notre tâche".



    [Michel Vieuchange]

     

     

    *****



     

    Michel Vieuchange 1 Je parlerai souvent / De ces temps révolus / Qu'on dit en vieillissant / "Ma jeunesse perdue".

     

    J'étais bourreau des coeurs / Sans le vouloir vraiment / J'aimais ces voyageurs / Qui partent tout le temps.

     

    J'ai marché sur leurs traces / Du moins, j'ai essayé / Mais le désert est vaste / Mes pas s'en sont lassés.

     

    Rimbaud, Michel Vieuchange / Passants considérables / On croit pouvoir se rendre / Au royaume des dieux.

     

    Je n'ai pas vu Smara / Non plus l'Abyssinie / N'ai pas vendu d'esclaves / Non plus que des fusils.

     

    Pourtant, si j'ai du sable / Qui lamine mes yeux / C'est parce que je regrette / rimbaud abyssinieDe n'être pas comme eux.

     

    Mourir dans sa jeunesse / Avec les yeux brûlants / D'insondables détresses / Et regrets véhéments !

     

    Ce n'est pas tant mourir / Que j'aurais voulu faire / Mais bien plutôt écrire / Des chefs-d'oeuvre posthumes.

     

    Et que demain mon nom / Écrit au dos d'un livre / Tire des larmes à ceux / Qui m'aiment et qui m'admirent.

     

     

     

    Copyright © 2011 TS

     

     

     

    On ne mérite pas tous un destin [TS]



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