• Lyon Mysteries - Anticmos par lyonsouterrain

    Pour répondre à une question d'Éric, sans savoir en vérité quoi répondre... Le sous-sol de Lugdunum étant perforé de galeries souterraines qu'on n'a pas encore toutes explorées, dont on ne sait pas à quoi servaient certaines d'entre elles, à quelle époque, et par qui, elles ont été creusées. Le lac sous Fourvière serait une rumeur... étrangement fondée sur des témoignages affirmant sans équivoque son existence. Il y a réellement des poches d'eau là-bas dessous dont on ne s'explique pas encore l'origine et la nature.

    Je recommande vivement ce site à tous ceux qui veulent en savoir plus sur ces souterrains dont on ne sait presque rien.


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    Je ne crois pas vous avoir montré ce bout-là d'aqueduc. On trouve beaucoup de ces vestiges d'aqueduc romain dans l'Ouest lyonnais. Certains piliers, bien rabotés par le temps, servent "d'entrée" aux villas dans les vieux quartiers cossus. Je vous les montrerai une autre fois. Ici, il s'agit d'un vestige de l'aqueduc de Beaunant qu'on trouve tout près du parc du Brûlet et des jardins ouvriers (familiaux) dans le quartier de Chavril à Sainte-Foy. Il fait partie d'une enceinte d'immeubles résidentiels. Bien souvent ces ruines sont directement intégrées dans le paysage urbain et participent à la vie de la cité. Ici sur la photo, le vestige d'aqueduc cohabite presque naturellement avec l'éclairage public de l'allée principale.


     

    L'aqueduc romain du gier, un aqueduc souterrain sur 96% de son parcours !

     

    Aqueduc romain du Gier

    Association OCRA-Lyon, Protection, conservation et mise en valeur du patrimoine souterrain

     

    L’aqueduc du Gier est un des aqueducs de Lugdunum desservant la ville antique de Lyon. Il est le plus long des quatre aqueducs ayant alimenté la ville en eau, et celui dont les structures sont le mieux conservées. Longueur de l'ouvrage : 86 km. Débit estimé : 15000 m³ / jour. Il doit son nom au fait qu'il puise aux sources du Gier, affluent du Rhône. Les vestiges de l'aqueduc font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 1912. Il desservait plus de vingt communes : L'Horme, Cellieu, La Grand'Croix, Lorette, Genilac, Chagnon, Valfleury, Saint-Romain-en-Jarrez, Saint-Martin-la-Plaine, Saint-Joseph, Saint-Didier-sous-Riverie, Saint-Maurice-sur-Dargoire, Saint-Jean-de-Touslas, Mornant, Saint-Laurent d'Agny, Taluyers, Orliénas, Soucieu-en-Jarrest, Brignais, Chaponost, Sainte-Foy-lès-Lyon, Lyon.

    Petite anecdote - Vendredi dernier, 23 septembre 2011, je foulais maladroitement (en sandales !) les hautes herbes folles et les orties de l'immense parc du Brûlet à Sainte-Foy-lès-Lyon (connu pour ses mûriers qui servent à l'élevage des vers à soie) : j'étais à la recherche des vestiges enterrés de l'aqueduc romain du Mont Pilat (qu'on appelle aussi, par ici, l'aqueduc de Beaunant). J'ai enfin découvert l'entrée de ces précieux vestiges : une volée de marches descendant vers un petit tunnel (fermé par une grille) de la hauteur d'un enfant de trois ans, pas davantage. Et c'est là que lisant un écriteau, pour ma plus grande stupeur ! j'appris que l'aqueduc du Gier était souterrain sur 96 % de son parcours !


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