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    Ce matin, 07:20, le mélange du brouillard, des lampadaires et des décorations lumineuses donnait une lumière huileuse à travers laquelle on ne discernait qu'à grand-peine des halos jaune d'oeuf.

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    Ici l'installation du marché. Il faut avoir du courage pour monter ses stands dans le petit matin glacé, puis rester immobile toute la matinée derrière ses étals de légumes et de fruits.

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    On ne voit pas à cinq mètres. C'est le temps qu'il fait depuis quelques jours sur la région lyonnaise. Brouillard dense jusqu'en fin de matinée, puis le soleil s'impose, mais le fond de l'air est très froid. Ce matin tout était gelé.

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    Toujours la place du marché, mais cette fois prise à travers les arbres, du côté du café-restaurant des glycines. L'aspect spectral des éclairages publics ajoute à la féérie des veilles de Fêtes.

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    Dès qu'il fait jour, une douce musique (des chants de Noël) émanant des hauts-parleurs accompagne les Fidésiens dans leurs déplacements le long de la rue principale, très passante, au coeur du Village.

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    Ici la vitrine de la maison de Zoé ; je vous avais montré la vitrine de droite, toute blanche, il y a quelques jours. Voici la vitrine de gauche, toute rouge.

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    Je vous souhaite une bonne fin de journée et m'en vais me reposer parce que j'ai des journées de travail extrêmenent chargées et que la fatigue pointe le bout de son nez.


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  • Par Thaddée © 8 décembre 2013, Catharsis

     

     

    Moi je porte des pierres / Pour nourrir la montagne / Et j’apporte de l’eau / Pour déborder la mer / Je transporte des fleurs / Pour rafraîchir les villes / Et puis dans mes valises / Tout mon amour pour toi

    J’invite le soleil / Aux tuiles de ton toit / La lune et les étoiles / Au chevet de ton lit / La douce pluie de sable / Aux portes du sommeil / Et puis dans mes valises / Un livre écrit pour toi

    Je marche sur la grève / Et gravis la falaise / L’orage ni la neige / N’arrêtera mes pas / Je porte mes valises / Et j’avance vers toi

    Les herbes ébouriffées / Se mêlent à tes cheveux / Le ciel sert de miroir / A tes regards bleu-gris / La chaleur de ta chair / A le parfum du blé / Je marche et marche encore / Dussé-je me blesser / Mon amour mon amour / Aux cailloux de la route

    Si les caillots du doute / Me montent au cerveau / De vingt cerfs-volants rouges / Egarent ma raison /Si je tremble si je tombe / Que tu doives m’attendre / Encore trente secondes / Sois sûre au fond de toi / Que malgré tout j’arrive / Même si mes valises / Me tirent sur les bras

    Mon amour me voilà

    Et l’air sent le lilas / Parce que c’est le printemps / Saison des sentiments / Et de la renaissance / Il n’y a plus d’hiver / Si tu veux croire en moi / Les univers sont vierges / Au jeune aventurier / Qui laisse la tristesse / Au pied du vieux platane / Ayant jeté la clé / De l’horrible cabane / Et s’étant délivré / Des mauvais souvenirs

    Mais je porte des pierres / Et de bien sombres livres / Qui pèsent un peu trop / Dans mes pauvres valises / Il n’y a pas de route / Qui me conduise à toi / Pas de sable ou de sel / Qui dessèche mes plaies / Ni de rêve éveillé / Parce que la place est prise / Et que mon cauchemar / Avait les yeux bleu-noir

    Je suis dans ses valises / Un tout petit trou d’air / Un petit peu de terre / A peine suis-je moi / Que des bris de miroir / Absence de mémoire / Un grand puits noir et froid..


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    Hier soir, à partir de 18 heures, à l'Hôtel de Ville autrement connu sous le nom de place des Terreaux. Ce sont mes premières Illuminations depuis l'année 2005. Cette année-là, des égouts et des naseaux des chevaux de la fontaine Bartholdi soufflait une âcre fumée satanique, une rumeur grondante montait des tréfonds de la terre, il nous semblait à mon ami et à moi que le sol vibrait et allait s'ouvrir sous nos pieds ! Il y avait déjà beaucoup de monde à l'époque, mais pas tant que cette année.

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    Ce soir, 7 décembre 2013, la ville de Lyon draine des milliers de Lyonnais et de touristes venus de toutes les villes et de tous les pays. Plus on avance dans la soirée, plus il est difficile de circuler à pied sur les places et dans les rues engorgées. Ne parlons même pas des voitures, condamnées à regarder passer les flots incessants de passants pressés. Nous avons eu de la chance. C'était une belle journée, froide certes, mais claire et dégagée.

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    Si j'ai quelques conseils à donner à toutes les personnes désireuses d'aller un jour admirer la Fête des Lumières à Lyon, les voici : vous êtes agoraphobe ? - Restez chez vous. On ne peut pas imaginer ce que ça fait d'être coincé dans une foule, sans pouvoir faire un pas, tout comme dans un endroit hermétiquement clos.

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    Sortez couverts, car il n'y a pas moyen de faire autrement que de piétiner sur place, sans trouver l'issue, pendant un quart d'heure, quelquefois vingt minutes. On prend froid. Et quand on avance, c'est au ralenti, et on n'y voit rien tellement on se trouve serré de tous côtés par une foule compacte. Je déconseille aux personnes âgées de tenter l'aventure : on ne voit pas le bord des trottoirs, les marches, les bosses, les trous.

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    Les petits enfants courent le risque de mourir étouffés s'ils restent au sol : il faut les jucher sur ses épaules et les tenir en hauteur. Les petits enfants courent le risque d'être perdus, et piétinés. Quand la foule en face de vous entend commencer le spectacle, elle presse le pas, et renverserait sans scrupule les gens qui arrivent en face.

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    Ne prenez avec vous que le strict nécessaire. N'emportez pas votre sac : le corps à corps avec la foule permettrait aux gens mal intentionnés de vous dépouiller en un tour de main sans que vous vous rendiez compte de quoi que ce soit. Accrochez vos appareils photo à votre cou, ne les lâchez sous aucun prétexte.

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    N'attendez pas 21 heures ou 22 heures pour rentrer chez vous. Les rues ne sont plus pratiquables. Elles sont noires de monde, on ne sait plus où on se trouve. Les automobiles, non plus que les scooters ou vélos, ne peuvent plus circuler. Les escalators qui descendent au métro sont bloqués.

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    Choisissez à l'avance le spectacle que vous souhaitez voir, et tenez-vous à votre programme sans chercher à en voir d'autres à plusieurs kilomètres de là. Le métro est bondé. Il y a de quoi prendre un malaise ou se faire écraser.

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    En plus des picpockets se trouvent sur place des ivrognes qui vous lancent leurs bouteilles vides à la tête, bouteilles qui roulent sous vos pieds dans le noir, attention aux risques de chute. Ils se jettent sur les gens, main levée, pour les frapper. La police est très présente aux points stratégiques de Lyon, les forces de sécurité sont rassurantes, mais ils ne peuvent pas être partout à la fois. Bousculades, chutes, malaises, vols, agressions, ils ne seront pas forcément près de vous à l'instant même ou vous en avez besoin. Prenez vos dispositions pour réduire au maximum les risques d'accident.

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    Cette année, le spectacle qui se donnait à l'hôtel de ville était à couper le souffle. On entre dans le domaine du fantastique et du merveilleux. Des images mouvantes sont projetées sur les bâtiments qui cernent la place des Terreaux. Parfois, la façade s'embrase, ou se couvre de glace, elle s'écroule ou vole en éclats. Le Petit Prince passe. Une fleur perd ses pétales ... On en sort ébloui comme un enfant. Malgré le stress et l'oppression qu'engendre la promiscuité, la Fête des Lumières vaut le déplacement. Je suis claustrophobe et n'ai pas ressenti la moindre peur, même si par moments, le sentiment d'être enfermé dans la foule se fait très fort et peut être très perturbant.


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